1L SR PO: Genève a mis toute son âme pour égaliser dans la série

Mieux dans leurs patins, les Francs-Montagnards jouèrent en 1ère période un hockey plus complet, avec notamment des passes abouties en sortie de zone parce que les joueurs du coach Fabrice Dessarzin se retrouvent sur la glace les yeux fermés. Il leur a juste manqué la capacité de tuer le match tandis que leur adversaire s’emmêlait les crosses ou les schémas de jeu. Ou les deux. Ce manque d'autorité leur a coûté le match.

Le 1er thé – ou est-ce quelques paroles bien senties du coach genevois Michal Grosek - a remis l’église au milieu du village pour les Genevois, qui ont tout de suite agi en équipe dès la reprise. Finie l’indiscipline, place à la construction et à un hockey bien plus abouti. Chez Franches-Montagnes en revanche, le jeu devenait compliqué tandis que l'horloge tournait et l’on oubliait quelque peu chez les visiteurs que le hockey est efficace lorsqu’il est direct.

Il faudra tout le 2ème tiers et le début du 3ème avant que les bonnes dispositions genevoises ne portent leurs fruits. Trois pénalités simultanées des Jurassiens allaient amener deux buts rapides des Genevois, qui inversaient le score à leur profit. En s’accrochant parfois avec la dernière énergie à ce 2 à 1 durement gagné, les Servettiens réussirent à s’accrocher durant plus de 16 minutes à ce maigre avantage qui leur a finalement donné le point de la revanche. L’on sait maintenant que cette série durera au moins quatre matchs et peut-être même cinq.

Bastien Berger : « On tâche de rendre la vie difficile aux équipes contre lesquelles on joue. »

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Au 1er tiers, l’on a presque eu peur pour vous tellement ce n'était pas cela…
Cela n’a pas été simple. On était peut-être un peu tendu ce soir. Mais c’était un match de play-off et l’on sait que cela se joue au détail près. On marque ces deux buts presque sur les seules opportunités que l’on a eues. C’était un match difficile ;  on sait que Franches-Montagnes joue bien, mais on a pu leur passer devant et l’on se réjouit de la suite car ce sera une grosse série ; l’on sait aussi que cela va se jouer en quatre matchs au moins, mais on va tout donner.

Au début de la saison, quels étaient les objectifs du club ?
Notre objectif était d’être en ½ finale. On y est, mais on veut aller plus loin, c’est sûr.

Pour oublier une saison chaotique ?
On a connu une saison chaotique. On a changé de coach et cela a mis un peu de temps à se rôder. Maintenant, cela commence à aller pas mal. On rend la vie difficile aux équipes contre lesquelles on joue. Reste que l’on se met parfois un peu trop de pression, puis l’on arrive à calmer cela. Comme ce soir où l’on a retrouvé le jeu simple qui nous a réussi.

Le 6 à 2 encaissé lors de l’Acte I ne vous a-t-il pas touché ?
6-2 ou 3-2, c’est un point de play-off de perdu. Ni plus, ni moins. Mais pour notre adversaire qui a pris deux buts en à peine plus d’une minute ce jeudi soir, le choc leur a fait plus mal encore.

Fabrice Dessarzin : « Le hockey, plus c’est simple, plus cela marche »

� Photo PH

Autre lieu, autre match, autre résultat. Un peu de frustration ?
Non, moi pas, mais je pense que pour mes joueurs oui (rires…)

Pourtant le 1er tiers était très bon pour vous…
Oui, mais on a joué sur un patin. On n’a pas attaqué la cage adverse comme il l’aurait fallu. Et puis, nous n’avons pas voulu finir nos actions ou prendre nos responsabilités. A un moment donné, ils nous endorment et voilà le résultat.

N’est-ce pas dans le 2ème tiers que vous avez manqué de conclure le match ?
On a eu notre lot de chance, mais on a été sur le but adverse avec une main sur la canne. On a fait la passe de trop au lieu de prendre nos responsabilités, peut-être par peur de mal faire…

Donc votre jeu est devenu trop compliqué ?
Effectivement. Le hockey, plus c’est simple, plus cela marche. Il fallait au moins mettre des pucks sur la cage et aller au rebond.

La suite…
On doit gagner chez nous samedi