Le Kraken de Seattle entame la saison 2025/26 en pleine mutation, avec un nouvel entraîneur, des renforts ciblés et une philosophie de jeu résolument tournée vers l’agressivité offensive. Après une saison 2024/25 décevante (35-41-6, 7e dans la Pacifique), la franchise mise sur une structure resserrée et une relance technique pour enfin franchir un cap.
Le principal changement vient derrière le banc. Lane Lambert, ex-entraîneur des Islanders, amène une approche plus directe et rythmée. Vitesse, intensité et volume de tirs seront au cœur du système. Un virage clair par rapport à la saison précédente. Sur la glace, l’arrivée de Mason Marchment offre au Kraken une présence physique et un bon flair autour du filet. Ses 47 points avec Dallas prouvent sa capacité à produire dans un rôle complémentaire. Frédérick Gaudreau, moins flamboyant, reste un joueur fiable au centre ou à l’aile, solide défensivement, utile en infériorité numérique et capable de contribuer à l’occasion. Ryan Lindgren, lui, stabilise la défense avec son jeu robuste et sans fioritures. Très utilisé dans les missions défensives, il devrait libérer les défenseurs plus offensifs dans le nouveau système de Lambert.
BENIERS ET WRIGHT SONT ATTENDUS AU TOURNANT
Offensivement, le Kraken doit retrouver du punch. Jared McCann, meilleur pointeur de l’équipe malgré un recul en production (22 buts), sera à nouveau un pilier. Mais c’est surtout Matty Beniers et Shane Wright qui sont attendus au tournant. Les deux jeunes centres doivent franchir un palier, tout comme Chandler Stephenson, nouveau venu, qui aura besoin d’un ailier buteur pour exprimer ses qualités de passeur. Seattle espère encore ajouter une pièce offensive d’ici octobre.
L’avenir à court terme passe aussi par l’intégration de Berkly Catton, capitaine dominant en WHL (109 points) et huitième choix au total en 2024. À 19 ans, il pourrait faire le saut dès cette saison. Jani Nyman, déjà aperçu l’an dernier, a montré qu’il pouvait marquer. Son gabarit et son tir lourd en font un candidat sérieux pour percer l’alignement.
Le départ d’Andre Burakovsky libère du temps de jeu pour les jeunes et reflète l’objectif de rajeunir le noyau tout en gardant une certaine compétitivité. Rien de révolutionnaire sur papier, mais suffisamment de mouvements bien pensés pour croire à un Kraken plus dynamique, mieux structuré, et surtout plus imprévisible à l’attaque.