Michael Ngoy a joué plus de 1’000 matches en National League. Le Vaudois, qui travaille désormais aux Ressources humaines du CHUV à Lausanne, a livré quelques anecdotes savoureuses à RTS Sport sur sa carrière de joueur, terminée il y a 4 ans sous le maillot d’Ambri-Piotta. Extraits. «On m’a souvent demandé si j’ai subi du racisme. La réponse est non. Parce que ça n’aurait de toute façon pas été toléré par les autres membres de l’équipe. Impossible! Dans ce milieu, où la notion de respect est immense, on est immédiatement remis à sa place en cas d’écart. Il y a vraiment certaines valeurs et de l’humilité. Par exemple, les hockeyeurs gagnent très bien leur vie en Suisse, mais ils ne ressentent pas forcément le besoin d’étaler leur argent devant tout le monde. Peu d’entre eux se rendent à l’entraînement en Ferrari ou en Lamborghini. Et peu de juniors vous diront qu’ils ont commencé le hockey avant tout pour devenir riche et célèbre. C’est très différent de ce qu’on peut voir dans le monde du foot.»
Martin St-Louis, l’actuel coach du Canadien de Montréal en NHL, en prend ainsi pour son grade! «Alors Martin St-Louis, il a vite quitté le bateau. Il a eu une immense carrière, mais je n’ai pas beaucoup de choses positives à vous raconter sur lui… (…) Sans rigoler… Quand il est arrivé, il montrait à tout le monde qu’il figurait dans un DVD qui venait de sortir, fait par la NHL, sur les derniers playoffs de la Coupe Stanley. Il avait quand même un sacré égo. Au HC Davos, Joe Thornton et Rick Nash étaient en mission et portaient par exemple leur sac, comme tout le monde en Suisse. Mais pas St-Louis… Lui, quand il sortait du car, il se barrait directement à la maison! Il n’était pas impliqué du tout, il était surtout là pour se maintenir en forme. C’était le meilleur joueur du monde à l’époque, car il avait été nommé MVP de la saison 2003/04 en NHL. Mais il était venu chez nous en touriste.»
Enfin, sur la demi-finle actuelle entre Lausanne et Fribourg, deux de ses anciens clubs: «On s’attendait à une grosse domination du LHC, au vu de ce qu’il a montré en saison régulière. Mais déjà contre Langnau en quarts, les Vaudois n’étaient pas au mieux. Certains leaders n’ont pas toujours le rendement espéré. Une élimination serait un échec… Fribourg, qui est d’un autre calibre que les Tigers, est une équipe très structurée au niveau tactique. Et qui ne lâche rien, malgré les pertes sur blessure des Suédois Jacob de la Rose et Lucas Wallmark. D’autres joueurs ont su prendre leurs responsabilités pour compenser leur absence. Gottéron joue sans pression car il a, quoi qu’il arrive, réussi sa saison après avoir réussi une belle remontée depuis les Fêtes. Les Dragons gardent l’avantage psychologiquement, car ils n’ont rien à perdre.»
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