LIGUE MAGNUS – Un Dragon fribourgeois oublié devant les filets des Aigles… de Nice!

LIGUE MAGNUS – Un Dragon fribourgeois oublié devant les filets des Aigles… de Nice!

Gardien des Aigles de Nice en Ligue Magnus, Raphaël Garnier incarne aujourd’hui la stabilité et la rigueur. Fribourgeois franco-suisse, il a tracé son parcours avec patience et détermination, passant par les plus grands clubs français et suisses avant de s’imposer à Nice. Né en 1996, Garnier débute le hockey très jeune en France avant de rejoindre les rangs du HC Fribourg-Gottéron à 14 ans. C’est là qu’il fait ses armes et se forge une solide réputation, tout en intégrant les équipes de France U18 et U20. Sa discipline et son sérieux en font un coéquipier apprécié, toujours au service du collectif .

Après Fribourg, il passe par Rouen, Angers, puis Grenoble, où il devient un élément clé, disputant plus de 50 matchs officiels. En 2024, il rejoint les Aigles de Nice pour franchir un nouveau cap. Dès son arrivée, il se distingue par sa constance et sa performance, réalisant notamment un blanchissage mémorable contre Rouen. Garnier s’est toujours construit avec humilité, loin des projecteurs. À Nice, il se révèle comme un gardien sûr, respecté pour son sérieux et sa détermination. Un parcours exemplaire, fait de travail et de persévérance, qui n’est sûrement pas terminé. Il s’est rapidement confié à Planète Hockey.

Raphaël, après plusieurs saisons en Ligue Magnus, quelles différences marquantes observez-vous entre le hockey pratiqué en France et celui en Suisse ?
Le hockey suisse est plus intense, plus tactique. Il y a moins d’étrangers qu’en France, mais leur calibre est généralement plus élevé. Au niveau structurel, certains clubs français sont aujourd’hui très bien organisés, avec un niveau de professionnalisme qui n’a rien à envier aux clubs suisses. D’autres sont encore un peu en retard, mais si je compare la situation actuelle à celle que j’ai connue à mon retour en France, il y a eu de très belles avancées, tant sur le plan du niveau de jeu que de l’encadrement et des structures.

Un retour en Suisse est-il quelque chose que vous envisagez dans un avenir proche ?
Oui, si une belle opportunité devait se présenter, un retour en Suisse serait quelque chose d’évident pour moi. Je suis actuellement professionnel en France et, si je devais revenir, ce serait dans l’idée de continuer à vivre pleinement de ma passion.

Quel gardien vous a particulièrement inspiré au cours de votre parcours ?
Quand j’étais plus jeune, Cristobal Huet était mon idole – comme pour beaucoup de jeunes gardiens français à l’époque. Par la suite, j’ai pris ma propre voie. Les standards physiques en NHL, par exemple, ne correspondent pas forcément à mon profil. Je préfère m’inspirer de ce qui est cohérent avec mon style de jeu et mes propres qualités.

Suivez-vous encore les championnats suisses, notamment la National League ?
Oui, je suis toujours Fribourg, qui reste un club et une ville auxquels je suis très attaché. En revanche, ce n’est pas toujours évident de suivre les matchs en direct depuis la France.

L’avis de son formateur Olivier Roschi

Pour mieux comprendre l’évolution de Raphaël Garnier, il est essentiel de se tourner vers ceux qui l’ont vu grandir, à commencer par Olivier Roschi, ancien entraîneur des gardiens au HC Fribourg-Gottéron. Celui qui a contribué à la formation de nombreux jeunes talents nous livre son analyse sur l’ascension du gardien, de ses débuts prometteurs à ses performances actuelles en Ligue Magnus.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué chez Raphaël Garnier durant sa formation à Fribourg-Gottéron, tant sur le plan technique que mental?
Même que cela fait longtemps, je n’ai pas oublié la période de formation avec Raphaël. C’était un gardien très compact qui pouvait se déplacer rapidement, ce qui lui a donné une base solide pour son jeu. De plus, c’était un athlète très motivé et curieux, ce qui lui a permis de progresser rapidement. Ces facteurs m’ont particulièrement impressionné.

Comment décririez-vous l’évolution de Raphaël au fil des années, et quels aspects de son jeu ont particulièrement fait la différence pour lui au niveau professionnel?
Raphaël voulait déjà devenir un gardien de hockey professionnel à l’époque. Il a travaillé en conséquence et a mis beaucoup de choses de côté pour se consacrer pleinement au hockey. Grâce à un programme de formation de qualité, il a constamment progressé, se rapprochant progressivement du hockey professionnel. Aujourd’hui, je peux bien imaginer que son état d’esprit et sa soif de progrès constant l’aident à réussir et à se maintenir au niveau professionnel.

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