Le match
P1 – Après 15 secondes de jeu, les visiteurs prennent à froid des Genevois encore aux vestiaires. Rocco Pezzullo marque le 0-1 qui, sur la base de la première partie de ce tiers initial, aurait pu se transformer en 0-2, voire 0-3. Car les Léventins, sur la lancée de leur beau succès de la veille, ont poussé en direction de la cage de Gauthier Descloux. À la 11e minute, Floran Douay est puni pour un cross-check et il ne faut que dix secondes à Genève pour égaliser par Teemu Hartikainen. Mais tout va s’enchaîner très vite: 50 secondes plus tard, Dominik Zwerger marque le 2e but tessinois… et 22 secondes après le 1-2 Sami Vatanen replace les deux formations à égalité. Les trois derniers buts ont été inscrits en 72 secondes.
P2 – Une minute et demie seulement après la reprise, c’est cette fois Genève-Servette qui, grâce à Noah Rod, peut prendre pour la première fois l’avantage dans ce match. Et après avoir effacé une infériorité numérique, les Aigles prennent même deux longueurs d’avance par Vincent Praplan. Le passeur? Teemu Hartikainen qui retrouve peu à peu la forme… physique. Le GSHC évolue dans un alignement finalement assez inédit et en a retiré tout le bénéfice: plus de rapidité et surtout une meilleure gestion générale de la rondelle, mais sans précipitation.
P3 – Peu d’arrêts de jeu dès la reprise, deux petits tirs cadrés durant les cinq premières minutes, on comprend que l’intérêt de la rencontre dépend d’abord de la capacité des Tessinois à réduire la marque le plus vite possible. Ils en sont capables, ils viennent de le faire contre Zurich. Mannix Landry choist ce moment pour marquer son 1er but en National League et inscrire le 4-3 du côté du bloqueur de Descloux. Les Aigles pouvaient s’attendre à vivre 13 dernières minutes difficiles. Eh bien même pas: en évitant soigneusement de provoquer les Léventins, en gardant le contrôle du rythme (et donc du match), les Genevois ont assuré leur troisième victoire d’affilée grâce à Josh Jooris qui marquait dans la cage désertée par Janne Juvonen. Mais on n’oubliera pas non plus que Laurent Dauphin a eu une grosse occasion de 4-4 sur un pénalty non-transformé.
