LE MATCH
P1 – Le match ne pouvait pas plus mal commencer avec deux pénalités sifflées contre Michael Völlmin (4e) et Noah Rod (5e). Genève-Servette s’est ainsi retrouvé à 3 contre 5 pendant une minute, à la merci d’un powerplay zougois formidable la saison passée et carrément devenu famélique cette saison (2 buts en 26 opportunités!). Le EVZ s’est cassé les dents, encore une fois, sur une bonne défensive genevoise. À la 12e minute de jeu, le forechecking des joueurs locaux allait tout de même être payant en provoquant une perte de puck qui allait profiter à Fabrice Herzog pour le 1-0. Le GSHC n’étant pas forcément meilleur en supériorité numérique, ce soir, les occasions d’égaliser ont été rares.
P2 – Une grosse bévue à l’orée de la zone défensive des visiteurs aurait pu entraîner un 2 à 0 qui aurait sans doute été dommageable au sein d’une équipe qui n’est pas encore bien dans sa tête. Un avertissement sans frais qui a obligé le GSHC à prendre les choses en mains. Tout juste reprochera-t-on peut-être aux Aigles de vouloir trop souvent passer au-travers un slot barricadé par les hommes de Dan Tangnes. Encore une fois, au sein des deux équipes, on trouvera les principales satisfactions dans l’organisation et le sérieux défensif. Simon Le Coultre a-t-il alors trouvé la solution? A la 35e minute, au sortir d’une punition zougoise, il prend le puck, accélère, contourne tout le bloc arrière du EVZ pour égaliser. Mauvaise coordination des Zougois qui permet au GSHC de reprendre le momentum. Assez logique aussi: Zoug n’a tiré que 3 fois (!) en direction de Robert Mayer dans ce 2e tiers.
P3 – Comme en 2e période, c’est Zoug qui est le premier en action avec une grosse occasion pour Marc Michaelis (41e), mais c’est Genève qui possède la meilleure jouerie… jusqu’à l’avant-dernière passe. Le dernier geste est encore trop fébrile ou mal pensé, voire de trop, et Zoug en profite pour rappeler qu’il est encore vivant. Le très bon Herzog ce soir trouve Dominik Schlumpf pour une occasion qui avait le poids du 2-1. Tout comme celle de Grégory Hofmann qui profite d’une petite largesse de Mayer. Les deux formations connaissent leurs moments favorables (Henrik Haapala et Vincent Praplan ne sont pas restés inactifs), mais le tiers se termine sans but. Assez étonnant, finalement, en pensant au nombre considérable de pertes de pucks dans les deux camps. Un point positif quand même: au fil des matchs, Genève parvient à produire de plus en plus d’actions offensives notoires en direction de la cage adverse (ce soir: 30 tirs en direction de Luca Hollenstein).
OT – Sakari Männinen se retrouve sur le banc des pénalités, très stupidement. Quatre zougois face à trois genevois, Lino Martschini s’illustre trois fois dans un jeu de puissance créé pour lui. À 2:37 de la fin, les arbitres sollicitent la vidéo, personne n’est certain que le puck glissé par Sven Senteler sous la mitaine de Mayer a passé la ligne. Le portier genevois fait encore un arrêt de grande classe devant Lukas Bengtsson avant que Praplan pense avoir marqué. Mais Sami Vatanen avait auparavant fait une obstruction sur le portier. But annulé.
SOG – Senteler et Martschini marquent, quatre échecs genevois. Genève attendra encore avant de fêter sa première victoire à l’extérieur.
