Les disparités cantonales faussent carrément la bonne tenue du championnat de National League. Bien sûr, la lutte contre le coronavirus demeure la priorité, mais une trop grande différence de traitement entre les organisations de l’élite ne peuvent laisser indifférentes les autorités politiques. Qui auraient alors tendance à serrer la vis. Peut-on finalement leur donner tort? Toujours est-il que dans l’attente des communications du Conseil Fédéral de ce mercredi, la question peut se poser: le championnat peut-il continuer dans ces conditions? Calendrier boiteux en fonction des mises en quarantaine, dispositions cantonales qui créent de larges déséquilibres au niveau de la caisse des clubs, matches avec… ou sans ambiance, etc., il y a de quoi nous plonger dans un abime de réflexion. À ce stade, une mesure fédérale nous semble le seul moyen pour gommer les différences de traitements cantonales. Et comme il semble illusoire d’attendre une forme de solidarité de la part des nantis, les clubs les plus en difficulté sont condamnés à attendre les décisions politiques de ce milieu de semaine. À commencer par espérer une limitation homogène du nombre de spectateurs autorisés dans les travées. Car si, aujourd’hui, Zurich se royaume, le SCB et quelques autres peuvent faire la gueule…
CLUB | CAPACITÉ | CAPACITÉ COVID |
Ambrì-Piotta | 6’500 | 3’100 |
Berne | 17’031 | 0 |
Bienne | 6’521 | 0 |
Davos | 6’800 | 3’500 |
Fribourg | 6’500 | 1’000 |
Genève | 7’135 | 1’000 |
Langnau | 6’000 | 0 |
Lausanne | 9’600 | 1’000 |
Rapperswil | 6’100 | 3’229 |
Zoug | 7’200 | 3’800 |
Zurich | 11’200 | 7’662 |
Source: Tages Anzeiger