Par Christian Ponti
«On a essayé de bloquer leur vitesse en zone neutre au maximum». Sans doute la recette pour contrer un HC Bienne qui continue de s’appuyer sur ses méthodes éprouvées. Mais pour Genève, d’autres pièces ont aussi été avancées sur l’échiquier.
Ainsi, le travail physique des Genevois depuis le début de la série a payé samedi soir. «Oui, c’est vrai que Bienne n’aime pas trop, on doit continuer à jouer comme ça.», convient Simon Le Coultre.
Mais quand on parle de jeu physique, on ne peut s’empêcher de penser qu’il y a un mois, l’arrière genevois faisait figure de miraculé. Depuis son retour au jeu, il semble même plus fort qu’avant: «Je ne sais pas si je suis plus fort, mais les playoffs y sont pour beaucoup. On est à 120%. Maurer n’a pas pu jouer, tout le monde s’est mobilisé. En plus ça a pu donner un peu d’expérience à Chanton, c’est tout bénèf’ pour notre avenir aussi.»
«Lors des deux matchs que nous avons joué là-bas, ils ont commencé fort. Maintenant, c’est à nous d’être prêts dès le début, d’avoir la même intensité… voire plus qu’eux», enchaîne Le Coultre. Avec un deuxième powerplay qui joue un rôle plein, comme c’est le cas depuis deux rencontres: «Oui, c’est sûr qu’on a fait le job. Lors des derniers matchs, on a chaque fois chaque fois remis l’équipe dedans.»
Continuer à mettre le puck au fond
Reste à ne pas s’endormir sur la largesse du score de cette manche No 5. Car 7 à 1, ça donne des ailes, mais ça peut aussi renforcer une confiance coupable. «On est assez professionnels, je crois. On a marqué beaucoup de goals samedi, mais je vois plutôt ça comme les occasions de début de série qu’on ne transformait pas. Donc il faut continuer là-dessus, continuer à mettre le puck au fond. On voit qu’ils ont un peu de peine quand on leur met un peu de pression.»
Comment faire pour rester calme à une victoire d’un premier titrre national? «Faut vivre, faut surtout pas se projeter. Peu importe ce qui arrivera ce soir».