Nous l’avons suffsemment dénoncé dans ces colonnes, la SWHL B marche sur la tête cette saison avec une équipe de Zoug promue artificiellement en deuxième division et qui vient – enfin – d’encaisser un but lors de la 10ème journée. Mais quel regard porte-t-‘on à l’interne sur cette domination sans partage, un vrai non-sens, qui rend le championnat totalement biaisé? le directeur sportif de toutes les équipes zougoises, Reto Kläy, a donné son sentiment au Blick. Extraits.
«Non, ça n’a pas de sens, mais on le savait. Je me doutais que ce serait une affaire sans équivoque, mais pas que ce serait aussi violent. Mais c’est difficile. Est-ce qu’on a l’air arrogant quand on dit en début de saison qu’on ne sera peut-être pas à la hauteur? C’est pourquoi l’équipe dispute encore des matches internationaux qui lui montrent une autre réalité. La difficulté est de maintenir ainsi un niveau élevé dans la ligue.», avoue d’emblée Kläy.
Mais Zoug, il faut aussi l’admettre, à cherché dans un premier temps à ne pas créer cette situation. Son désir était d’occuper immédiatement une place dans l’élite. «Notre objectif n’est en effet pas de rester dans cette ligue. Nous avons dit que nous souhaitions que notre projet nous permette d’accéder à la ligue supérieure, mais cela n’a pas été possible parce qu’il n’a pas été approuvé. Il aurait pourtant fallu voir la situation dans son ensemble. Mais ce qui est beau, c’est que des joueuses sont venues chez nous malgré tout, parce qu’elles croient au projet et veulent faire bouger les choses. Mais oui, pour les joueuses, la situation n’est pas toujours optimale.»