Ce sera presque – toutes proportions gardées bien sûr – un match «à la vie, à la mort». Sur le coup de 19h20, l’Allemagne affronte le Danemark. À priori pas une grande affiche, souvent jouée et pas forcément excitante. Sauf que cette fois-ci, la sélection allemande est presque condamnée à gagner après trois défaites consécutives. Soit exactement le contraire de son adversaire.
Après la malheureuse défaite 2-3 contre les Etats-Unis lundi après-midi et les deux jours sans match qui ont suivi (avec régénération et discussion commune, puis photo d’équipe et entraînement hier), le moral n’est pas au beau fixe en consultant la situation comptable et ça s’est vu pendant les 75 minutes de pratique, intensives, mais pesantes. Ce d’autant que le staff venait d’apprendre le forfait d’un Leon Draisaitl qui aurait fait rudement du bien. L’arrivée de Philipp Grubauer, elle, était aussi très loin d’être actée.
Harold Kreis, le sélectionneur germanique, a essayé d’éteindre un début d’incendie auprès des médias allemands : «Nous avons analysé en détails le jeu des Danois à cinq contre cinq et leur bon jeu en supériorité numérique. Nous aussi, nous nous sommes entre autres entraînés encore une fois en surnombre et en infériorité numérique».
Mathias Niederberger soulevait, lui, la qualité du jeu de son équipe à notre confrère de eishockeynews.de: «Nous avons aussi fait le plein de confiance parce que nous avons bien joué et que nous étions si proches des premiers points. Nous sommes conscients de notre tâche et nous voulons maintenant remporter notre première victoire».
Quant à l’attaquant du SCB Dominik Kahun, il convenait de la difficulté de la tâche: «Nous devons simplement continuer à jouer comme nous l’avons fait jusqu’à présent et saisir nos chances. Tout le monde est là pour l’autre. Nous sommes une équipe – et c’est ainsi que nous nous présentons. Je ne sais pas si nous sommes les grands favoris. Les Danois ont aussi des stars avec Nikolai Ehlers. Ce sera un match d’égal à égal».