ANDRÉ TOURIGNY (CAN): «La défaite contre la Suisse a attisé notre flamme»

ANDRÉ TOURIGNY (CAN): «La défaite contre la Suisse a attisé notre flamme»

André Tourigny - Photo: Cap/IIHF

Le Canada est champion du monde pour la 28e fois. Il dépasse donc la Russie/URSS et ses 27 couronnes. Derrière ce succès, un coach dont certains émettaient des doutes quant à sa légitimité, le Canadien André Tourigny leur a répondu en célébrant son deuxième titre mondial.

L’or qu’il a remporté il y a deux ans en tant qu’entraîneur adjoint est maintenant assorti d’un succès en tant qu’entraîneur principal. Ça compense en partie deux saisons compliquées en tant que head-coach des Coyotes de l’Arizona, une des pires organisations de NHL. Et certains avaient peut-être oublié un peu vite la quinzaine de distinctions obtenues dans les différentes ligues mineures canadiennes.

Un homme expérimenté, donc, qui trouve les prémices du succès canadien dans les revers subis en début de tournoi. Au lendemain du sacre, il confiait: «On ne peut pas gagner si on ne connaît pas de difficultés en cours de route. Je pense que les défaites contre la Suisse, même si nous avons bien joué, et le match suivant contre la Norvège ont attisé la flamme de cette équipe».

L’équipe dirigée par Tourigny avait beaucoup d’expérience, mais aussi de jeunes joueurs. Du coup, désir de bien faire et faim de victoires ont été deux arguments majeurs avancés par sa sélection durant tout le tournoi. «Dès le début, le leadership s’est imposé. Lorsque nous nous sommes rencontrés à Budapest pour le camp d’entraînement et les matchs de préparation, je n’ai cessé de leur demander à quel point ils voulaient gagner.» La réponse a été unanime. Elle s’est parfaitement traduite sur la glace.

«Un engagement incroyable»

Il faut dire que les Nord-Américains avaient parfaitement préparé leur affaire. Tourigny avait pensé voir une Allemagne conquérante, dans l’allure de sa qualification en demi-finale. Une Allemagne disciplinée, solidaire et travailleuse. Le Canada a été forcé de prendre de mauvaises décisions avant de se faire mal, modifié ses évolutions faites d’une succession de passes courtes et de passes longues. Insidieusement la fatigue s’est installée dans les rangs germaniques, de plus en plus débordés dansleur propre zone.

« L’engagement de tous les joueurs au sein de l’équipe a été incroyable », reprend Tourigny. « On savait qu’on devait se présenter à ce match et jouer l’un pour l’autre, jouer en équipe. On est venus ici pour représenter le Canada et faire honneur à notre pays, et je suis choyé de faire partie de ce groupe. Nos joueurs tenaient vraiment à cette victoire. Ils voulaient ramener l’or au Canada. C’est dans cet état d’esprit qu’on accomplit de grandes choses, et c’est ce qu’on a fait. »

Harold Kreis, dans l’autre camp, aurait pu tenir le même discours en cas de succès allemand. Cette année, il ne fallait pas avoir l’équipe la plus talentueuse, mais bien bien la plus affamée. Emmenée par des leaders qui ont essayé de perpétuer une attitude de guerriers à leurs coéquipiers. C’est ce que des hommes comme le Canadien Tyler Toffoli ou l’Allemand Marco Sturm ont réussi à faire.

Dans le même temps, dans le camp suisse, Lars Weibel se demande si la culture de la victoire dans les matchs importants est inscrite dans l’ADN des Helvètes. Une interrogation en forme de résiliation. N’est-ce pas là – déjà – le début de la différence?

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