Beijer Hockey Games (Euro Hockey Tour)
Suisse – Tchéquie: 0-3 (0-0, 0-1, 0-2)
Avicii Arena, Stockholm (SWE) – Spect.: – Arb.: Bjork (SWE), Holm (SWE), Jonsson (SWE), Strömberg (SWE) – SOG: 12-16.
BUTS: 28e Horky (Filip, Fridrich) 0-1; 59e Kunc (EN) 0-2; 60e Zohorna (EN) 0-3.
Suisse: Aeschlimann (Pasche); Berni, Egli; Frick, Fora, Jung, Aebischer; Chanton, Baragano; Schmid, Jäger, Fazzini; Knak, Sigrist, Baechler; Müller, Taibel, Rohrbach; Marchon, Ritzmann, Sablatnig. Coach: Fischer.
Tchéquie: Korenar (Pavlat); Tichacek, Hajek; Pyrochta, Kucerik; Cibulka, Zboril; Galvas, Knot; Flynn, Zohorna, Chlapik; Lenc, Kodytek, Reichel; Kunc, Prikryl, Kantner; Fridrich, Filip, Horky. Coach: Rulik.
Trois à zéro pour la Tchéquie, score trompeur. Ou pas. Certes, les deux derniers buts tchèques ont été marqués dans une cage vide alors que Patrick Fischer tentait le tout pour le tout, d’bord pour égaliser, puis s’imposer fin de – peut-être – pouvoir remporter le tournoi. Mais ce 3-0 est aussi là pour rappeler que la Suisse souffre tout de même de carences offensives évidentes lorsque ses joueurs de NHL ne sont pas là. Douze tirs cadrés, en tout et pour tout, c’est ce qu’il a fallu aux Tchèques pour enfiler trois buts. Le bilan suisse est moins glorieux: 0/16.
Plus percutante qu’une Suisse qui nous a globalement déçu par son manque… d’un peu de tout, la Tchéquie a démontré la voie pour s’en aller plus directement au but. Mais elle s’est heurtée à un bon Sandro Aeschlimann qui aura donc défendu deux fois les filets suisses en cette fin de semaine (contre une fois pour Kevin Pasche). Un de ces deux hommes devrait se retrouver au prochain mondial, en l’absence de Stéphane Charlin.
Sinon, de cette sélection rajeunie pour le tournoi et… re-rajeunie pour ce dernier match, on retiendra de l’enthousiame, mais pas débordant. Une envie de bien faire de la part des néophytes, mais une retenue dommageable dans des moments-clés. Bref, il y avait un manque de leadership dans cette équipe que seule la présence d’anciens grognards pourra combler. Dans tous les cas, dans le match de ce jour, la Tchéquie a plus ressemblé au champion du monde qu’elle est qu’une Suisse, elle, vice-championne du monde mais démunie de ses meilleurs arguments. Orpheline.