Des rumeurs, il y a deux jours, faisaient état du possible intérêt du HC Bienne pour le Canadien Benoît Groulx comme successeur d’Antti Törmänen. Ce qui serait un sacré changement philosophique pour le club seelandais, ceci dit en passant. Alors oui, effrectivement – après quelques recherches supplémentaires ce weekend – le dossier de Groulx est sur le bureau de Martin Steinegger. Mais faut-il y voir là l’imminence d’une annonce?
Car le nom de Groulx circule actuellement beaucoup outre-Atlantique. Depuis 2016, Benoît Groulx est à Syracuse (AHL) comme entraîneur. C’est long pour une ligue où les mouvements de coachs sont nombreux. Serait-ce au tour de Groulx de passer le flambeau? Une belle occasion semble se présenter avec André Tourigny, qui se cherche un adjoint en ce moment chez les Coyotes de l’Arizona.
Seulement voilà, Groulx redeviendrait alors adjoint (ce serait un retour en arrière de plus de 20 ans quand il était à Shawinigan/LHJMQ, il semble avoir pris goût au poste de No 1. La rumeur l’enverrait aussi aux côtés de Patrick Roy si ce dernier devait s’en aller en NHL.
Ce qui parle en faveur de Groulx du côté de la Tissot-Arena? Sa connaissance (et son intérêt) du milieu junior et le fait d’avoir déjà joué en Europe. D’accord, c’était il y a longtemps (1989 à 2000), en France (Brest) et les choses ont bien évolué, mais il ne tombera pas de haut en débarquant sur le Vieux-Continent.
Embauché par Gatineau (LHJMQ, il vient d’y être immortalisé) en 2001, Groulx est le seul entraîneur à avoir remporté à trois reprises la Coupe du Président (2003, 2004 et 2008). Finaliste également en 2011, il est de plus celui qui compte le plus grand nombre de victoires en éliminatoires dans le circuit Courteau avec 98, et il se place au 7e rang de l’histoire avec ses 467 victoires en saison régulière.
De quoi, bien sûr, en faire un assistant de qualité. Mais à 55 ans, a-t-il vraiment l’envie de redevenir le No 2? D’autres assitants ou futurs ex- s’intéressent désormais à l’Europe (lire ici notre article, Benoit Groulx semble désormais faire partie de ceux-là. Or aujourd’hui, qui dit Europe pour un Québécois dit souvent… Suisse et qui dit Suisse se dirige vers les places encore libres à Bienne et… Ajoie.
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