La presse suédoise n’hésiter pas à parler de malédiction. Il faut dire que Skellefteå – qui s’est donc incliné incliné hier soir 3-2 à Genève en finale de Ligue des Champions – présente un bilan très frustrant si l’on regarde la dernière décennie: cinq finales perdues! Son dernier titre, Skellefteå l’a remporté en 2014, en championnat de Suède (SHL). Depuis, rien.
Après avoir été vice-champion de son pays en 2015, 2016, 2018 et 2023, Skellefteå peut maintenant ajouter une médaille d’argent à cette liste. «C’est difficile de perdre une finale. Je ne pense pas que nous soyons entrés dans le match comme nous l’espérions, mais Genève a pris le rythme et a été meilleur que nous dans la première période. Nous égalisons ensuite dans le deuxième tiers et sommes meilleurs dans le troisième. Il est difficile de rattraper un retard de deux buts. J’aurais aimé un meilleur début de match que celui que nous avons eu. Ça craint», a déclaré Robert Ohlsson, l’entraîneur de Skellefteå, à Viaplay après la partie.
«Au lieu d’aimer le moment que nous vivions, nous sommes devenus stressés, je pense. Le début de match a été difficile, ce qui a peut-être fait monter la tension», explique Ohlsson. Qui n’oubliera pas de sitôt le moment-clé du match: la pénalité contre Oscar Lindberg, bien sûr, qui a entraîné les deuxième et troisième buts genevois. «Plus le match dure, plus nous nous améliorons et c’est dommage que nous n’ayons pas pu les battre à la fin. Bien sûr, c’est frustrant. Nous avons consacré beaucoup de temps à ce projet et nous avons beaucoup voyagé, c’est donc difficile» confiait le joueur-vedette quelques minutes après la remise de la coupe au GSHC.
Indéniablement, l’avantage de la glace – et du public – a été lautre élément déterminant de cette finale. Fairplay, les Suédois ont bien dû accepter leur revers. Tout en relevant tout de même que si le match s’était déroulé chez eux, le résultat aurait été différent. Fondamentalement, ils n’ont peut-être pas tout à fait tort.