Genève-Servette, lanterne rouge surprise de la dernière saison, veut repartir de zéro avec Yorick Treille aux commandes. Le coach français, connu pour sa poigne et sa vision moderne du jeu, devra secouer un vestiaire en quête de rachat après une 12e place indigne d’un champion 2024.
Dans les buts, Stéphane Charlin, ex-Tigers, aura la lourde tâche de faire oublier Antti Raanta, reparti en Liiga, et Gauthier Descloux, dont l’avenir reste flou. Derrière, le club se renforce avec l’arrivée du Finlandais Vili Saarijärvi, solide à Langnau, et du robuste Dave Sutter, pilier à Fribourg ces dernières années.
Devant, c’est du lourd : Taylor Beck, ancien de la KHL, débarque pour apporter du volume et de l’expérience. Mais le gros coup, c’est bien sûr Jesse Puljujärvi, l’ancien espoir NHL, qui tentera de relancer sa carrière sur les bords du Léman. Ajoutez à ça Tim Bozon, transfuge du LHC, et Matthew Verboon, qui rentre de Lugano avec une belle marge de progression. Et dès septembre 2025, Jason Akeson, vétéran de l’ICEHL, viendra compléter le puzzle… avec un passeport suisse tout neuf. À suivre !
Côté jeunes, Simas Ignatavicius, Dovydas Jukna et Maxime Sauthier signent leur premier contrat pro – un signal clair que le club mise aussi sur la relève après les départs de cadres comme Sami Vatanen et Teemu Hartikainen, rentrés en Finlande. Le fidèle Arnaud Jacquemet, joueur-couteau suisse, tire lui aussi sa révérence après avoir tout donné pour le GSHC.
Les fans attendent un électrochoc: il faudra vite tourner la page pour éviter de revivre une saison galère. Genève a les noms, reste à voir si la mayonnaise prend dans une patinoire où la patience est toujours très, très limitée.
