Il a fallu attendre longtemps avant que Guillaume Maillard annonce officiellement son passage du Lausanne HC à Genève-Servette. Déjà, lorsque nous l’avions reçu dans le cadre de notre émission «Le Premier Bloc», l’attaquant avait pris sa décision. Mais ne voulait pas communiquer avant que tout soit réglé avec le LHC.
Sans le vouloir, nous l’avions piégé hors-antenne: nous lui avions, dans la discussion, parlé de l’énorme tatouage dans le dos de Teemu Hartikainen. Et il nous avait répondu: «Je verrai bien dans le vestiaire!». Involontairement nous avait-il ainsi apporté confirmation de ce que nous avions annoncé.
Aujourd’hui dans 24 Heures, Maillard se livre. «J’ai quitté Lausanne très jeune parce qu’à l’époque ou maintenant encore, je n’ai pas peur de le dire, ce club ne donne pas leur chance aux jeunes. J’ai fini mes années juniors à Genève, j’y ai gagné, ça m’a ancré dans le club». Sur son départ de Lausanne: «On a eu beaucoup de hauts et de bas au niveau des émotions. J’étais simplement triste de partir parce qu’en trois saisons, on s’attache aux gens, aux joueurs, aux amis. C’est toujours difficile.»
Ou encore. «J’ai reçu plein de messages qui me traitaient de traître. Moi, je réponds à tout le monde et j’ai été clair: je leur ai dit que j’aimais Lausanne mais que je devais continuer à vivre, et qu’il n’y avait pas de meilleur endroit pour moi que Genève.»
Aujourd’hui, Guillaume Maillard semble être un (jeune) homme libéré. Vous pourrez le constater en lisant l’article complet signé Simon Meier.