Rien de tel que de partir à l’étranger pour progresser. Que ce soit humainement ou sportivement. C’est exactement la voie que le Japon a décidé de suivre en tentant d’envoyer ses meilleures joueuses sur le Vieux-Continent. Une nécessité, en fait, pour rester compétitives sur la scène internationale.
Le dernier exemple s’appelle Kanami Seki. La Japonaise a signé avec HV71 dans la SDHL (Suède). À 23 ans, Seki a évolué durant toute sa carrière au Japon, mais elle est maintenant la septième joueuse japonaise à signer en Europe ou en Amérique du Nord pendant l’intersaison.
La signature des sœurs Akane Shiga et Aoi Shiga avec les Buffalo Beauts, il y a quelques mois, avait été déterminante pour le hockey féminin. Les sœurs Shiga, considérées comme deux des meilleures joueuses japonaises, pourraient rester en Amérique du Nord dans l’espoir de décrocher une place dans la nouvelle ligue professionnelle féminine.
L’année dernière, seules deux joueuses, Ayaka Hitosato et Haruka Toko, ont joué en dehors du Japon (à Linköping, en Suède), elles vont remettre le couvert pour un troisième exercice. Toko s’est d’ailleurs montrée à son avantage en inscrivant 27 points en 29 rencontres.
Hikaru Yamashita et Mei Miura, deux autres membres de l’équipe nationale les rejoindront en SDHL cette saison. Actuellement, le seul autre membre de l’équipe du Japon qui joue au niveau international est Chihiro Suzuki, qui patine pour l’Université de Guelph.
Des espoirs prennent le même chemin. Ainsi, par exemple, Hina Shimomukai (U18) a signé à l’Université l’Université du Vermont (NCAA). Attention, l’équipe féminine du Japon se prépare un bel avenir international!
(Source: The Hockey News)