Stephan Deluca est Italien, mais possède aussi une licence suisse. Ça ouvre bien des portes, notamment celles des Bellinzona Rockets qui se sont souvenus de cet ancien du HC Bienne et Ticino. Le natif de Fassa était reparti en Italie pour la saison 2021/22 (Pustertal, puis Fassa), de quoi lui ouvrir les portes de l’équipe nationale.
Le voici donc de retour au Tessin, presqu’à la maison dit-il, dans un entretien accordé à notre confrère Marco Maffioletti (heshootshescoores.com). De quoi tourner la page sur deux saisons qui l’auront vu beaucoup travailler. Mais pas forcément sur la glace. Extraits.
«C’est vrai, j’ai travaillé dans l’entreprise familiale. J’ai passé l’été principalement dans le restaurant de ma mère en tant que serveur. Je servais surtout les déjeuners, tandis que l’après-midi, je tenais le bar. Ma mère pouvait ainsi se reposer un peu. En hiver, je travaillais à l’hôtel de mes grands-parents, qui était situé plus près de la patinoire. Là, j’étais pratiquement toujours à la réception», précise celui qui a joué dix fois sous le maillot de l’équipe d’Italie.
International, ça vous redonne un élan à votre carrière. Et quand vous vous retrouvez avec un certain Mike Keenan – une légende – comme coach, ça ne plaisante pas. «Bien sûr, on y pense un peu quand on le voit en face de soi. Il vous dit des choses qu’il a déjà dites à je ne sais quelles stars de la NHL, des stars presque innommables. Il a contribué à rendre de grands champions meilleurs. Vous le regardez et vous espérez qu’il fasse un miracle avec vous, d’une certaine manière.»
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