Tchéquie – Suisse: 1-0 (1-0, 0-0, 0-0)
But: 17:14 Lenc (Spacek, Stransky / PP1) 1-0.
Tchéquie: Pavlat (Malek); Zabransky, Pyrochta; Tichacek, Knot; Masin, Zamorky; Galvas, Jandus; Lenc, Spacek, Stransky; Ordos, Jasek, Repik; Kubik, Kodytek, Flek; Kovarcik, Filippi, Kousal. Coach: Rulik.
Suisse: Berra (van Pottelberghe); Marti, Kukan, Geisser, Egli; Berni, Heldner; Le Coultre; Thürkauf, Richard, Bertschy; Herzog, Senteler, Martschini; Andreghetto, Ambühl, Simion; Schmid, Heim, Riat. Coach: Fischer.
LE MATCH
P1 – Visiblement, la Suisse avait à coeur de montrer mieux que ce qu’elle avait présenté lors des deux premiers matchs du tournoi. D’où un bel engagement, mais stérile, de la part des hommes de Patrick Fischer. Et c’est plutôt le Tchèque Adam Kubic qui allait se créer la plus grosse occasion du 1er quart d’heure, son essai (9e) a été bien maîtrisé par Reto Berra. Il a fallu des supériorités numériques pour replacer le match sur un autre rythme. D’abord la faute de Christian Marti sur Michael Repik n’a pas permis aux Tchèques de se montrer très efficaces, la punition contre Cavin Thürkhauf aurait pu prétendre au même sort s’il n’y avait pas eu le magnifique une-deux du duo Radan Lenc–Michael Spacek pour une ouverture du score finalement assez logique. Surtout que le jeu de puissance helvétique n’a as été tout à fait à la hauteur aujourd’hui, la Suisse a eu l’opportunité d’égaliser avant la sirène..
P2 – Dans le tiers médian, les Suisses ont bénéficié très tôt d’un jeu de puissance et ont pris par moments l’initiative de la partie, mais la réussite n’était pas au rendez-vous aujourd’hui. Pour preuve aussi la transversale trouvée par Sven Senteler vers la mi-match. Dans cet unique période, les Helvètes ont tiré 15 fois (contre 8 à la Tchéquie), dont 7 fois cadrés). Cela n’a pas suffit pour faire rebondir une rencontre, comme d’habitude, très serrée entre les deux sélections. La Tchéquie et la Suisse sont très proches l’une de l’autre au niveau qualité de jeu.
P3 – Poteau encore pour Dario Simion, mais pas de percussion offensive suffisante (avec deux portiers à leur affaire) pour vivre l’excitation du but. Le score n’allait pas bouger malgré la sortie de Berra à deux minutes et demie de la fin… et une énorme occasion pour Thürkauf à cinq secondes de la 3e sirène. Mais tirer c’est bien, allumer la lampe rouge, c’est mieux. Or, en matière de productivité, il y aura encore beaucoup à travailler en l’absence des buteurs actuellement en NHL. Comme l’an passé, la Suisse plafonne devant les filets adverses. En cette fin de semaine, elle n’aura marqué que trois buts en trois matchs!