Né le 6 novembre 1987 à Grenoble, Sacha Treille, ailier gauche de 1,93 m pour 97 kg, est une figure incontournable du hockey français. Formé au sein des Brûleurs de Loups, il a débuté sa carrière professionnelle en 2005 avec son club formateur. Après des expériences enrichissantes en Suède, notamment avec Färjestads BK en Elitserien, et en République tchèque avec des équipes comme le HC Kladno. Sur la scène internationale, Sacha Treille a été un élément clé de l’équipe de France, participant à de nombreux championnats du monde et aux qualifications olympiques. Il est le frère cadet de Yorick Treille, ancien international lui aussi, passé notamment par Genève-Servette.
Depuis son retour en 2018, le public de Polesud, la patinoire de Grenoble, donne de la voix pour soutenir son numéro 77. À 35 ans, l’attaquant des Brûleurs de Loups dispute actuellement sa quatrième finale, avec déjà trois titres gagnés , il en quête de la passe de quatre. Son parcours exemplaire et son dévouement continuent d’inspirer la nouvelle génération de hockeyeurs français. Les Brûleurs de Loups mènent 3-1 dans la série finale de Ligue Magnus face aux Ducs d’Angers. Et ce n’est pas plus tard que ce soir dans leur patinoire qu’ils pourraient décrocher un nouveau titre de champion de France. Avant ce rendez-vous décisif, nous avons profité de l’occasion pour lui poser quelques questions
Vous êtes cadre des brûleurs de loups depuis plusieurs saisons. Qu’est-ce qui vous motive toujours autant à défendre les couleurs de Grenoble?
La première chose, c’est le plaisir. J’ai énormément de plaisir à être sur la glace. Et en ce qui concerne les brûleurs de loups, c’est le club où j’ai grandi. C’est le club où mon papa a joué pendant très longtemps. C’est le club où mon grand frère a joué. C’est vraiment mon club de cœur. C’est une chance en plus. Je me sens vraiment privilégié de pouvoir jouer pour ces couleurs. Et en plus de ça, dans un club qui joue à chaque fois les rôles importants de cette Ligue Magnus. J’adore.
Avec votre expérience internationale, comment comparez vous le hockey français avec d’autres championnats où vous avez évolué?
Je pense qu’on est en progression constante d’année en année. On voit que le championnat évolue. Je pense qu’il nous manque encore de l’adversité sur tous les matchs. On voit qu’il y a encore un décalage, même si ça se rapproche de plus en plus , entre le haut de tableau et le bas de tableau. Globalement, je pense qu’on est quand même sur une pointe de progression et c’est ça qui est positif.
Quels sont vos objectifs personnels et collectifs pour la fin de saison et les prochaines années?
Mes objectifs d’équipe, c’est de finir cette année en beauté, en pouvant lever cette magnifique coupe et mes objectifs personnels, c’est d’apporter le plus pour aider l’équipe à être au top tout le temps , tout en gardant ce que j’aime le plus au monde, m’amuser sur la glace. C’est d’essayer d’entretenir le corps au mieux pour pouvoir rester le plus longtemps possible et jouer le plus longtemps possible à haut niveau.
La Ligue Magnus, c’est le sommet du hockey en France, avec 12 clubs qui s’affrontent sur 44 journées, suivies de playoffs spectaculaires. Si des bastions comme Grenoble, Rouen ou Angers dominent l’histoire, de nouveaux clubs comme Marseille, porté par une ferveur impressionnante, dynamisent le paysage.
Entre tradition, passion locale et ambition, la Ligue Magnus continue de grandir. Modeste en moyens, mais riche en émotions, elle trace sa route vers une reconnaissance plus large, avec la glace pour seule limite.