Déception dans le camp allemand, qui avait pris goût à ses victoires face à la Suisse dans les matchs cruciaux et à sa médaille d’argent emportée l’an dernier. Pour le sélectionneur germanique Harold Kreis, le mauvais départ de son équipe a été fatal: «À partir de la deuxième période, nous avons eu plus de parts de jeu. Les Suisses étaient très bien en place défensivement et ne nous ont donc pas facilité la tâche pour nous créer des occasions de but. Ce qui caractérise notre équipe, c’est qu’elle s’est battue pour revenir dans le match et qu’elle n’a jamais abandonné. Mais aujourd’hui, nous avons malheureusement manqué de temps».
L’attaquant Nico Sturm va dans son sens : «Le début du match a fait la différence aujourd’hui. Nous avions peut-être encore un peu trop de respect, nous étions trop lents et nous avons pris trop de pénalités. Il aurait été possible aujourd’hui de faire à nouveau un pas en avant. Dans le deuxième et le troisième tiers-temps, nous avons fait plus pour le jeu que les Suisses. Mais à ce niveau, il faut fournir une performance de haut niveau pendant 60 minutes, et c’est pourquoi cela n’a malheureusement pas suffi pour nous aujourd’hui».
Enfin, son compère offensif Yasin Ehliz : «Les Suisses étaient toujours un pas plus vite et gagnaient les duels. Ce n’était pas une bonne première période de notre part. Ensuite, nous sommes revenus des vestiaires avec de bien meilleures intentions, mais à la fin, cela n’a pas suffi. Le côté positif que l’on retiendra, c’est qu’à l’exception des deux matchs contre les États-Unis et la Suède, nous avons joué un tournoi globalement solide. Nous pouvons en tout cas emporter cela avec nous».
(Source: deb.de)