Entre promesses d’avenir et légendes vivantes, le Championnat du monde de hockey 2025 offre un choc de générations inédit. Quand Andres Ambühl (41 ans) a croisé le jeune Doman Szongoth (16 ans) lors du Suisse-Hongrie d’hier, un quart de siècle séparait les deux hommes. Une image forte, révélatrice de la richesse intergénérationnelle du Mondial 2025. Voici, pour le plaisir, un face-à-face entre les étoiles montantes de la Génération Z et les vétérans encore décisifs de la Génération Y.
Génération Z (2002–2005)
Macklin Celebrini (18 ans, Canada)
Premier choix de la draft 2024, déjà 63 points en NHL et 6 au compteur à Stockholm. Malgré les Crosby et MacKinnon autour de lui, le phénomène canadien s’impose déjà.
Oscar Moelgaard (20 ans, Danemark)
Sept points (1+6) pour le jeune Danois, dont une passe sur le but décisif d’Ehlers contre l’Allemagne. Prometteur et ultra-intelligent selon ses coéquipiers.
Stian Solberg (19 ans, Norvège)
Solide physiquement, actif offensivement, déjà un pilier potentiel de l’après-ère Thoresen. Le défenseur norvégien incarne la relève.
Doman Szongoth (16 ans, Hongrie)
Premier joueur de 16 ans à disputer un Mondial depuis des décennies, il a tenu son rang, même face à des adversaires aguerris. Tempérament bien trempé.
Génération Y (1983–1988)
Marc-André Fleury (40 ans, Canada)
Champion de tout… sauf du monde. À 40 ans, il dispute son premier Mondial avec brio: 94,4 % d’arrêts et une moyenne de 1,00 en trois matchs. Le « rookie » le plus expérimenté du tournoi.
Andres Ambühl (41 ans, Suisse)
Un triplé contre la Hongrie, un autre but face au Kazakhstan, et bientôt un 150e match en Championnat du monde? Le capitaine suisse pourrait sortir par la grande porte.
Roman Cervenka (39 ans, Tchéquie)
Toujours aussi létal, le capitaine tchèque est troisième meilleur pointeur du tournoi. À 39 ans, il reste l’un des cerveaux offensifs les plus brillants du circuit.
Jan-Mikael Järvinen (37 ans, Finlande)
Jamais appelé chez les adultes, le Finlandais découvre l’équipe nationale à 37 ans. Il est devenu, à sa manière, un symbole de persévérance.
Au fil des années, l’IIHF continue de prouver que le hockey ne connaît pas d’âge. Qu’il s’agisse d’une première chance ou d’un dernier tour de piste, tous partagent la même flamme: celle de la compétition.
(Source: iihf.com)
