Deux matchs dominicaux et deux périples compliqués pour les clubs lémaniques. Lausanne est parti dans les hauteurs grisonne, Genève s’est arrêté en Suisse centrale, et pas pour y déguster de la Zuger Kirsch Torte. Car ce ne sera pas gâteau pour des Genevois qui essaient d’effacer leur tracas de leurs dernières sorties (20 buts encaissés sur les trois derniers déplacements, toujours aucune victoire “away”).
Les hommes de Jan Cadieux ont relevé la tête, vendredi, en battant Rapperswil 4-1. Un sacré bol d’air dans les couloirs des Vernets où l’oxygène commençait à manquer un peu. Le petit vent de contestation venu des joueurs à l’encontre de leur (très) exigeant coach s’est (un peu) adouci et les chances de ramener un résultat positif de la Bossard Arena sont bonnes.
Mais pour cela, il faudra marquer. Le GSHC possède aujourd’hui l’offensive la moins productive de la Ligue (avec Langnau): 14 buts inscrits seulement. C’est faible quand on connaît le potentiel offensif de l’équipe. Faut-il encore que les attaquants (les étrangers principalement) posent un peu plus leurs tripes sur la glace. Il y a eu de bons signes avant-coureurs contre Rapperswil, reste à les confirmer. On retiendra une statistique encourageante (même si le passé ne sert à rien): le GSCH a battu sept fois les Zougois lors des neuf rencontres les ayant opposés la saison passée.
Lausanne assez à l’aise contre Davos
Sur les cinq derniers matchs disputés contre les Grisons, les Vaudois ont gagné quatre fois. Le 21 février, le dernier volet commun de la saison passée avait vu les joueurs de Geoff Ward l’emporter 2 à 0 à Davos (buts de Cody Almond et Daniel Audette) après avoir tiré deux fois plus en direction de la cage défendue alors par Sandro Aeschlimann.
Avec Antti Suomela, qui est le meilleur pointeur de National League avec 10 unités (4 buts et 6 assists), Lausanne a du répondant à ce niveau. Le MVP 2022/23 de la SHL n’aura pas mis beaucoup de temps à s’adapter au championnat suisse et il est bien le leader offensif attendu avec Robin Kovacs et Miikka Salomäki. Les trois hommes figurent dans les quinze premiers réalisateurs de la Ligue.
Côté davosien, Matej Stransky (4 buts et 4 assists) est actuellement l’homme à suivre. Leon Bristedt, Joakim Nordström, Kristian Näkyvä ou Simon Knak sont aussi dans une bonne passe, donc méfiance. Mais si des individualités s’illustrent, le collectif n’est pas encore à son sommet, et de loin. Ou quand certains commencent déjà à remettre en cause le choix de Josh Holden comme entraîneur principal.
Davos est pourtant cinquième du classement avec quatre succès en sept rencontres, campe sur deux succès (Genève, Ambrì) mais peine encore les observateurs à lur donner beaucoup de crédit. La performance cet après-midi sera peut-être révélatrice.