Saison régulière
Fribourg-Gottéron – SCL Tigers: 3-5 (1-1, 0-1, 2-3)
BCF Arena (Fribourg), 9’075 spectateurs. – Arb.: MM. Kohlmüller, Mollard, Gurtner, Burgy.
Buts: 14:44 Saarela (Schmutz) 0-1; 16:14 Streule (Sörensen) 1-1; 33:59 Riikola (Schmutz, Saarela / PP1) 1-2; 41:42 Rohrbach (Cadonau, Saarela) 1-3; 44:47 Rohrbach 1-4; 51:29 Mäenalanen 1-5; 52:29 Schmid (Sutter); 53:03 Sörensen (Wallmark, Jecker) 3-5.
Le match
Les Fribourgeois – qui retrouvaient Dave Sutter en défense – troublés par l’annonce, peu avant le début du match, de la reduction des contrats pour deux ans de leurs Suédois Lucas Wallmark, Marcus Sörensen et Jacob de la Rose? Toujours est-il que Langanu – comme souvent – a posé des problèmes aux Dragons, au point de se créer une majorité d’occasions. Au quart d’heure, Aleksi Saarela récompensait ses coéquipiers par l’ouverture à la marque, pas imméritée pour des Emmentalois plus en verve qu’attendu. Il faut dire aussi que leur position au classement n’incite plus vraiment à la prudence…
Mais comme un grand qu’il cherche à être, Gottéron a encore une fois trouvé le moyen de répondre immédiatement. Une grande première en National League au passage pour Maximilian Streule qui inscrit le 1-1 nonante secondes plus tard. Pas d’autre but dans ce premier tiers, on le doit aussi à Bryan Rüegger et Stéphane Charlin qui couvrent bien leurs filets (21 tirs arrêtés sur 23 à eux deux).
Dans le deuxième tiers-temps, les Tigers démontrent un allant offensif supérieur à celui des Dragons. Cela se traduit par plus d’occasions et un seul but. Gottéron était ressorti sans mal d’une première pénalité infligée à Julien Sprunger, il encaissera un tir lointain de Juuso Riikola sur la deuxième punition infligée peu après à Chris DiDomenico. Et comme Fribourg a de la peine à marquer en supériorité numérique depuis quelques temps, la punition contre Bastian Guggenheim n’a servi à rien et Langnau retourne se reposer avec son but d’avance.
Reste un 3e tiers au scénario improbable. On n’imaginait pas les Fribourgeois si vulnérables, même face à des Bernois qui ne leur conviennent pas du tout. Ça ne date pas d’hier. Mais la gifle que les Dragons vont prendre dans cette ultime période amène à réfléchir. Brouillons et coupables de plusieurs erreurs en zone défensive, les Dragons ont été apathiques jusqu’au but de Sandro Schmid (2-5) puis de Sörensen (3-5). Une révolte bien trop tardive pour effacer le peu d’entrain d’un match qu’on placera dans la catégorie de ceux qui doivent servir de leçon.
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