Saison régulière
Lausanne HC – HC Lugano: 2-3 OT
Buts LHC: Jäger, Riat
Buts HCL: Connolly, Arcobello, Alatalo
Première occasion pour Lugano, première supériorité numérique aussi. Mais rien de très transcendant, le ton du match était donné. Après dix minutes de jeu, deux possibilités pour le Tessinois Josephs et une très grosse occasion pour Holdener. C’est peu.
Surtout pour des Luganais qui vont ensuite subir le joug des Lausannois. Le 1-0 de Jäger est mérité, on est même passé tout près du 2-0 sur un tir de Frick à la 17e minute (poteau). L’occasion luganaise la plus nette, celle d’Andersson, ne vient pas contrebalancer le bilan du premier tiers.
Dire que l’on a vu un LHC très différent avec l’arrivée sur le banc de Ward serait mentir, mais l’essentiel était ailleurs. Quelle que soit leur façon de jouer ce soir, on attendait surtout que les Vaudois retrouvent un semblant d’ambition dans leurs évolutions. À défaut de hurler aux génies, on dira que globalement l’équipe a sorti son match. À cinq contre cinq, elle fut la meilleure…
Le 2 à 0 de Riat (25e) est donc tombé comme un fruit mûr pour une équipe qui, en temps normal, se serait appuyée sur cet acquis. Le LHC a préféré tomber dans ses travers et a tendu la joue pour se faire baffer deux fois.
Lausanne se bat tout seul
En supériorité numérique, Connolly et Arcobello ne se sont pas fait prier pour tromper un Punnenovs ordinaire (surtout dans ses déplacements) ce soir, mais extraordinaire lorsqu’il intervint deux fois dans le money-time pour préserver le nul.
Car oui, avec la grosse poussée luganaise qui suivit l’égalisation, le LHC pouvait même s’estimer heureux de retourner aux vestiaires avec un score nul. Le match avait tourné par la faute de son indiscipline…
De là à dire que les joueurs de Gianinazzi auraient mérité les trois points, il y a un pas à ne pas franchir. Ce Lugano poussif fait parfois peine à voir. Le problème est que Lausanne a été loin de trouver la solution, au point-même que le HCL a remporté ce soir ses deux premiers points à l’extérieur depuis le départ de McSorley.
Débuts en partie ratés, donc, pour Ward à la tête du LHC. Mis à part beaucoup de bonne volonté, on n’a pas vu un LHC transcendé par l’arrivée du nouveau coach, ni par le retour que tout le monde attendait comme le Messie: l’Autrichien Raffl.
À revoir samedi à Zoug… sans avoir fait le plein de confiance.