Cette semaine, tout le monde est d’accord… sauf sur la position d’ailier gauche. Finalement, un juste ompromis n’aurait-il pas été Rudolfs Balcers? Les experts et la rédaction ont préféré promouvoir deux éléments qui ont aussi beaucoup apporté. Finalement, à vous de juger, aussi. Un rappel: si nos deux experts ne sont pas d’accord, c’est la rédaction qui tranche en faveur de l’un ou de l’autre. Mais on vous le dit!

L’équipe des experts
LAURENT PERROTON, CHRISTIAN PONTI
COACH: Geoff Ward (LHC) – Avec le nombre de blessés qu’il avait, il a fait un très gros job. Il a essayé de chercher des solutions et ça n’a pas été simple de faire un line-up qui tenait la route avec tous ses absents. Laurent Perroton a préféré Marco Bayer. L’intérim s’est plutôt bien passé avec un titre de champion d’Europe, puis de Suisse avec des séries remportées relativement facilement. La rédaction a tranché pour Ward.
GARDIEN: Simon Hrubec (ZSC) – Champion en Russie, en Tchéquie et deux fois en Suisse, champion d’Europe, il a surclassé Pasche avec 94,4% d’arrêts. Quatre blanchissages en quinze rencontres, on ne peut pas l’ignorer.
DÉFENSEUR GAUCHE: Andrea Glauser (LHC) – Un différentiel de +2, quatre points, constant, guerrier, dur sur l’homme il a été très utilisé avec 23 minutes de temps de jeu. Le vrai profil d’un joueur de playoffs.
DÉFENSEUR DROIT: Yannick Weber (ZSC) – Trois points, 26 minutes de temps de jeu. Dominant et impressionnant à 36 ans. Le plus régulier des arrières zurichois, il a un côté métronome, ce qui est incroyable pour un gars de son âge.
AILIER GAUCHE: Vincenz Rohrer (ZSC) – Le joueur de 20 ans a impressionné par son intensité et sa volonté. Il a le meilleur +/- de la finale avec un +5. La NHL lui tend les bras.
CENTRE: Denis Malgin (ZSC) – Topscorer de la finale avec 6 point, il est redoutable avec son patinage, sa technique et il donne l’impression qu’il peut faire la différence à tout moment. Christian Ponti avait aussi proposé Lammikko au centre, la rédaction a tranché en faveur de son coéquipier.
AILIER DROIT: Jesper Fröden (ZSC) – Un 2e match compliqué, mais avec le retour de Lammikko il a obtenu plus de liberté offensive et a marqué le Game Winning Goal qui a donné le titre à Zurich. Sven Andrighetto était en concurrence.
L’équipe de la Rédac’
LAURENT ANTONIOLI, PHILIPPE DUCARROZ, FILIPPO FRIZZI, PATRICIA HOCHE, Christoph Yavkin
COACH: Geoff Ward (LHC) – Bien sûr, il n’est pas champion. C’est même son 2e échec consécutif, mais le bonhomme a sans doute su adopter la bonne attitude face aux médias laissés sur leur faim pour mettre son équipe dans les meilleures dispositions. Pa rapport à Bayer, qui n’a eu que l’absence temporaire de Lammikko à gérer, Ward a fait preuve de constance dans ses choix. Ça aurait pu payer.
GARDIEN: Simon Hrubec (ZSC) – Le gardien tchèque a su élever son niveau durant sa finale. Il a réalisé des parades importantes à des moments clé des matches, car Lausanne s’est montré présent devant son but. Il remporte le titre avec 1.79 but encaissé par match et une moyenne de 94 % d’arrêts (1 blanchissage). Il finit même ces playoffs avec 4 matches sans encaisser en 15 rencontres!
DÉFENSEUR GAUCHE: Yannick Weber (ZSC) – Le natif de Morges a démontré durant ces cinq parties pour devenir champion pourquoi il a joué plus de 500 matches en NHL. Intelligent en zone défensive, il s’est montré toujours très précis dans ses passes à l’image de celle transmise à Frödén pour le but de la victoire en prolongation lors de l’acte II (3 assists).
DÉFENSEUR DROIT: Andrea Glauser (LHC) – Le futur Fribourgeois s’est montré solide avec et sans le puck (4 assists / +2). De grosses prestations durant cette finale contre Zurich. Il a apporté aussi une dimension physique qui a énervé les Zurichois.
AILIER GAUCHE : Théo Rochette (LHC) – Non pas qu’il ait été dominant quoique très bon, mais ses trois buts ont complètement relancé la machine lausannoise qui allait piquer du nez. Il a été ‘auteur de l’exploit majeur de cette finale, ce qui lui vaut cette nomination.
CENTRE: Denis Malgin (ZSC) – Le centre zurichois finit nettement meilleure compteur de cette finale avec 6 points (2 buts – 4 assists), soit une moyenne de 1,20 point par match. Et puis, avec Sven Andrighetto ou Rudolfs Balcers, il se retrouvait aux commandes de ce carrousel impressionnant des Zurichois lorsqu’ils investissaient la zone vaudoise.
AILIER DROIT : Jesper Fröden (ZSC) – Le Suédois s’est fait l’auteur de deux réussites face aux Vaudois et deux fois ce fut des buts gagnants en plus dont celui qui a donné le titre de champion de Suisse (3 points).
Enfin, nous attribuons une citation d’honneur à Justin Sigrist (ZSC). Si Zurich a soulevé le trophée pour la deuxième année de suite, il le doit surtout à ses joueurs de soutien, cette année. La formation alémanique a pu profiter d’une plus grande profondeur et d’une plus grande qualité sur les lignes 3 et 4 à l’image de Justin Sigrist. Il finit avec une fiche d’un but, deux assists et un plus/minus de +2. Mais malheureusement pour lui, il n’était ausi que le quatrième centre des Zurichois derrière Malgin, Lammikko et Grant. Il était difficile de se frayer un chemin dans notre équipe-type de la semaine.