Les matchs serrés et les prolongations ont dominé les finales de conférence.

• Les quatre matchs de la série Panthers-Hurricanes se sont joués sur un seul but, tout comme trois des six matchs de la finale de la Conférence Ouest entre les Golden Knights et les Stars. Les sept matchs d’un seul but dans le tour précédant la finale de la Coupe Stanley sont les plus nombreux jamais enregistrés lorsque le tour se termine en 10 matchs ou moins.
• Dans l’ensemble, c’est la 12e fois que le tour précédant la finale comporte au moins sept matchs d’un but (quel que soit le nombre total de matchs disputés dans le tour). Trois de ces cas se sont produits au cours des quatre dernières années (7 en 2020 et 9 en 2021).
• Il y a eu cinq prolongations lors de la finale de conférence 2023 (WCF : 3, ECF : 2), la sixième fois que le tour précédant la finale en a nécessité autant et un de moins que le record pour le tour (6 en CF 2002 et 5 dans chacune des CF 1994, SF 1968, SF 1943 et SF 1939).
• Pour la première fois dans l’histoire des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, les deux séries du tour précédant la finale de la Coupe Stanley ont nécessité une prolongation dans les matchs 1 et 2.
• Le match 1 entre les Panthers et les Hurricanes a nécessité 139:47 de temps de jeu avant qu’un vainqueur ne soit désigné dans la quatrième période de prolongation grâce à Matthew Tkachuk de la Floride. Il s’agit du sixième match le plus long de l’histoire de la LNH.
• La finale de la Conférence Est est restée à égalité ou séparée par un but pendant 99 % du temps de jeu total (318:58 sur 321:38).
• La finale de la Conférence Ouest de 2023 a été la quatrième série de finales de conférence/de demi-finales au cours des 20 dernières années à comporter au moins quatre matchs remportés par une équipe en revenant de l’arrière. Les autres : finale de conférence 2014 entre Los Angeles et Chicago (5 GP), finale de conférence 2017 entre Anaheim et Nashville (4 GP) et finale de conférence 2011 entre Boston et Tampa Bay (4 GP).

Les prolongations sont monnaie courante dans les séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2023.

• Dans l’ensemble, il y a eu 23 matchs en prolongation dans les séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2023, soit le neuvième plus grand nombre de matchs en une seule saison dans l’histoire de la LNH et cinq de moins que le record.
• Les équipes à l’extérieur ont remporté 15 matchs en prolongation dans les séries éliminatoires de la Coupe Stanley de 2023, à une longueur du plus grand nombre de victoires en prolongation par les équipes à l’extérieur en une seule année de séries éliminatoires (16 en 2012 et 2017). Les Panthers ont une fiche parfaite de 5-0 sur la route en prolongation cette saison – y compris une marque de 2-0 dans la finale de la Conférence Est – et sont l’une des trois équipes dans l’histoire de la Ligue à enregistrer cinq victoires en prolongation sur la route dans une année de séries éliminatoires (à l’exclusion des sites neutres).
• Cinq des 14 séries disputées jusqu’à présent ont été remportées grâce à un but en prolongation : trois au premier tour (CAR, TOR et FLA) et deux au second tour (CAR et FLA). Cela équivaut au total des séries éliminatoires de la Coupe Stanley de 2022 (5 séries sur 15) et c’est un peu moins que le plus grand nombre de séries éliminatoires à quatre tours dans l’histoire de la Ligue (6 en 1993 et 1999). En 2020, sept buts décisifs ont été marqués en prolongation : deux dans les éliminatoires de la Coupe Stanley au meilleur des cinq manches et cinq à partir du premier tour.
• Treize des 14 séries disputées depuis le début de l’année ont connu au moins une prolongation, avec la possibilité d’en ajouter une autre lors de la finale. Les seules années où les séries éliminatoires de la Coupe Stanley ont connu 14 séries ou plus avec au moins un match en prolongation sont 2013 (15), 2021 (14) et 2014 (14).

Autres tendances des séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2023

• Les équipes à l’extérieur sont 46-37 jusqu’aux finales de conférence, à égalité avec 1987 pour le deuxième plus grand nombre de victoires à l’extérieur en une année de séries éliminatoires, derrière 2012 (47).

• Neuf des 14 victoires décisives en séries ont été remportées à l’extérieur, la 12e année avec autant de victoires et la première depuis 2018, lorsque 10 des 15 séries ont été remportées par les visiteurs.
• Si la Coupe est remportée à l’extérieur, 2023 deviendrait la huitième année avec 10 victoires ou plus à l’extérieur (11 en 1999 et 2010 ; 10 en 1980, 1982, 1998, 2009 et 2018).
• Les Panthers ont une série de huit victoires sur la route avant le premier match de la finale de la Coupe Stanley, la deuxième plus longue à n’importe quel moment des séries éliminatoires, derrière la série de 10-0 des Kings de 2012 (en route vers leur premier championnat dans l’histoire de la franchise).
• Les séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2023 affichent une moyenne de 6,2 buts par match après que les séries éliminatoires de la Coupe Stanley 2022 aient terminé avec une moyenne de 6,3 buts par match. Il y a 30 ans que la Ligue n’a pas conclu une post-saison consécutive avec une moyenne de 6,0 buts par match ou plus (auparavant, il s’agissait d’une période de 15 saisons, de 1979 à 1993).

Un nouveau champion en 2023

• Pour la sixième fois dans l’ère moderne de la NHL (depuis 1943-44), les deux équipes en finale de la Coupe Stanley sont à la recherche du premier championnat de l’histoire de la franchise (également 2018 WSH vs. VGK, 2007 ANA vs. OTT, 1999 DAL vs. BUF, 1996 COL vs. FLA et 1991 MNS vs. PIT). Les Panthers (4-0 contre COL en 1996) et les Golden Knights (4-1 contre WSH en 2018) sont tous deux en finale pour la deuxième fois.
• Les Golden Knights ou les Panthers deviendront la 21e franchise en activité à remporter la Coupe Stanley.
• Il s’agira de la deuxième finale de la Coupe Stanley à mettre en vedette deux franchises qui ont rejoint la Ligue dans les années 1990 ou plus tard, après l’affrontement de 2007 entre les Sénateurs (1992-93) et les Ducks (1993-94).
• C’est la deuxième fois en quatre saisons (et au total) que deux équipes de la « Sun Belt » s’affrontent en finale de la Coupe Stanley, après la victoire du Lightning sur les Stars en 2020 (série jouée à Edmonton).
• La finale à quatre la plus méridionale de l’histoire de la NHL a également produit la finale de la Coupe Stanley la plus méridionale.
• La Floride est devenue la troisième équipe de l’ère d’expansion de la LNH (depuis 1967-68) à atteindre la finale de la Coupe Stanley en tant qu’équipe la moins bien classée de la post-saison, après Montréal en 2021 et Nashville en 2017.
• Les Panthers sont devenus la troisième équipe de l’histoire de la Ligue à éliminer trois des quatre meilleures équipes de la LNH au cours de la même post-saison, rejoignant ainsi les Canadiens de 1969 (QF contre NYR, n° 3 ; SF contre BOS, n° 2 ; SCF contre STL, n° 4) et les Islanders de 1980 (QF contre BOS, n° 4 ; SF contre BUF, n° 2 ; SCF contre PHI, n° 1). La Floride deviendra la première équipe de l’histoire de la NHL à affronter quatre des meilleurs joueurs de la Ligue.
• La Floride est la cinquième équipe à entrer en finale de la Coupe Stanley avec au moins 11 victoires lors de ses 12 derniers matchs, après Montréal en 1993, Chicago en 1992 et Edmonton en 1987 et 1983.

Pleins feux sur les joueurs : Les Panthères de Floride

• Matthew Tkachuk a contribué aux quatre buts gagnants de la finale de la Conférence Est (3-1-4). Les seuls autres joueurs de l’histoire de la LNH à avoir marqué un point sur les quatre buts gagnants dans le tour précédant la finale de la Coupe Stanley sont Yvan Cournoyer (1-3-4 avec MTL en 1976), Mike Bossy (4-0-4 avec NYI en 1983), Ray Bourque (1-3-4 avec BOS en 1988), Wayne Gretzky (2-2-4 avec LAK en 1993) et Ondrej Palat (2-2-4 avec TBL en 2022).
• Sergei Bobrovsky a réalisé 72 arrêts consécutifs contre les Hurricanes du match 2 au match 4. Le seul gardien à avoir une plus longue série d’arrêts en finale de conférence depuis 1998 (date à laquelle les statistiques en temps réel ont été suivies pour la première fois) est Jean-Sébastien Giguere avec Anaheim en 2003 (101 arrêts). Bobrovsky a réalisé un record de 63 arrêts lors de la victoire de la Floride en quadruple prolongation dans le match 1 et a terminé la finale de la Conférence Est avec 168 arrêts au total – le plus grand nombre d’arrêts dans un balayage de quatre matchs, éclipsant le précédent record de 165 arrêts établi par Giguere lors des quarts de finale de la Conférence 2003.

Pleins feux sur les joueurs : Golden Knights de Vegas

• Jonathan Marchessault (4-3-7 en 6 GP) a marqué lors de trois matchs consécutifs en finale de conférence, sa troisième série de buts d’au moins cette durée dans sa carrière en séries éliminatoires (après deux séries précédentes avec VGK). Marchessault a obtenu le plus grand nombre de points parmi les joueurs des Golden Knights contre les Stars et a marqué le but de la victoire dans le troisième match. Il a également mené Vegas en termes de points lors de la finale de conférence 2018 contre les Jets, avec une fiche de 4-3-7 en cinq matchs, dont le but victorieux dans le match 2, pour aider les Golden Knights à décrocher leur seule participation à la finale à ce jour.
• Adin Hill a été titularisé plus souvent en finale de conférence (4-2 en 6 matchs) qu’il ne l’avait été dans toute sa carrière avant le début des séries (3 matchs), affichant un pourcentage d’arrêts de 0,939 et deux blanchissages dans l’uniforme de Vegas (matchs 3 et 6). En aidant Vegas à prendre une avance de 3-0 dans la série, Hill a porté sa série de victoires à cinq matchs, égalant ainsi le record de la franchise pour les séries éliminatoires, égalé pour la dernière fois par son coéquipier Laurent Brossoit plus tôt dans la saison. Ils sont devenus les deuxièmes coéquipiers de l’histoire de la LNH à avoir chacun une série de cinq victoires au cours de la même année de séries éliminatoires, après le tandem des Flyers composé de Phil Myre et Pete Peeters en 1980.