«PUCK OFF» – Une médaille d’argent qui vaut de l’or

«PUCK OFF» – Une médaille d’argent qui vaut de l’or

Illustration: PH

Encore une fois, la Suisse s’est arrêtée à un souffle du Graal. Encore une fois, elle repart d’un Mondial avec l’argent autour du cou, les larmes dans les yeux, et cette question lancinante : à quand enfin l’or ? À Stockholm, pour la quatrième fois en 13 ans, la sélection helvétique s’incline en finale. Et si la déception est immense, elle ne doit pas occulter l’essentiel: cette équipe a grandi, et elle est désormais installée au plus haut niveau mondial.

Certes, cette génération dorée n’a pas encore brisé la malédiction. Mais elle s’y est encore approchée, à un but, à un rebond, à un éclair de chance. Contre les États-Unis, supérieurs dans l’ensemble, la Suisse aurait pu faire la différence dans les derniers instants ou en prolongation. Cela ne s’est pas joué à grand-chose. Et pourtant, les planètes semblaient alignées : la Russie toujours absente, un Canada qui trébuche contre le Danemark, une Suède méconnaissable à domicile, une Autriche en sur-régime, un Danemark trop fatigué et encore sous le choc de son exploit contre le Canada, bref uun parcours helvétique sans véritables embûches, jusqu’à cette ultime marche.

Mais il serait injuste de réduire cette campagne à une simple défaite en finale. Ce Mondial 2025 aura consacré un collectif, une alchimie, un héritage. Celui de Patrick Fischer, fédérateur en chef, souvent critiqué, mais aujourd’hui plus que jamais légitime. Trois finales perdues, oui. Mais trois finales tout court, en sept ans, et avec une constance rare dans l’élite du hockey mondial. Aujourd’hui, les joueurs se sacrifient pour leur coach. Fischer, un gourou? On n’en est peut-être pas très loin.

Surtout, cette édition a mis en lumière la montée en puissance des joueurs de National League, désormais au cœur du projet. Malgin, Moy, Riat, Andrighetto ou Schmid n’ont rien à envier aux meilleurs. Ils prouvent que le championnat suisse est une pépinière d’élite, capable de tenir tête au gratin mondial. Enfin il y a la légende Ambühl, 41 ans. Désormais retraité, il a beaucoup contribué à la nouvelle renommée internationale des Helvètes. Un monument s’en va, sobrement. Sans titre. Il l’aurait tant mérité. Même les Etats-Unis auraient pensé en sortir un film biographique. Ils ont préféré un deuxième titre mondial dans leur Histoire. Nous, on aurait souhaité retourner au cinéma…

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