La Berner Zeitung s’est livrée à une analyse sans concession de la situation des SCL Tigers en ce début du mois de décembre (lire l’article ici). Elle ne fait pas rêver, mais la victoire contre Gottéron, il y a deux jours, a rendu le sourire aux Emmentalois qui n’ont gagné qu’un seul match sur huit entre fin octobre et fin novembre. Ainsi, après 25 journées, les SCL Tigers occupent la 8e place avec le même nombre de points (35) que l’an passé.
Le match de ce soir contre Rapperswil est crucial en vue des playoffs, là aussi comme l’an passé face au même adversaire. Alors que peut-on attendre du contingent actuel? Surtout depuis que Stéphane Charlin se révèle indispensable devant les filets? Avec Charlin, aligné douze fois, Langnau a gagné onze fois. Avec son back-up Luca Boltshauser, un seul succès en neuf matchs et un taux d’arrêts de 87,5%. Le club ne compte d’ailleurs plus vraiment sur ce dernier pour la saison prochaine et semble se tourner vers… Bryan Rüegger, le controversé gardien No 2 de Fribourg. Thierry Paterlini, le coach, va donc devoir trouver deux nouveaux gardiens puisque Charlin s’en ira à Genève ou en Amérique du Nord dans quelques mois.
Défensivement, c’est le jeu en infériorité numérique des Bernois qui étonne. Depuis presque toujours, Langnau a su tirer un maximum des performances de ses imports (Jesper Olofsson, Alexandre Grenier, Harri Pesonen pour les derniers gros producteurs). Aujourd’hui, les étrangers ne représentent qu’à peine 45% des buts de Langnau. Mais il est certain que le manque cruel de percussion des attaquants suisses aura des conséquences néfastes cette saison déjà.