Ils seront trois à se disputer le titre honorifique d’«entraîneur de l’année». Championne d’Europe du 60 m haies (en salle) en tant qu’entraîneuse de Jason Joseph, médaille de bronze aux Championnats d’Europe du 60 m haies (en salle) en tant qu’entraîneuse de Ditaji Kambundji, Claudine Müller est une professionnelle qui sait faire progresser ses athlètes.
Le ski sera aussi à l’honneur grâce à Thomas Stauffer, au classement des nations hommes en tant qu’entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine. Il a contribué aux trois médailles remportées aux Mondiaux masculins (2x or, 1x argent), aux deux victoires en Coupe du monde dans les disciplines techniques (Super-G, slalom géant) et au combiné.
Enfin, last but not least, Jan Cadieux a porté hautes les couleurs du hockey romand. Au printemps, Jan Cadieux a réalisé un objectif dans lequel peu de gens croyaient: âgé de 43 ans, le jeune entraîneur du Genève-Servette Hockey Club a réussi, pour sa première saison complète en tant que headcoach, à remporter le titre de champion de la National League, le premier des 118 ans d’histoire du club.
Après Arno Del Curto (six fois champion avec Davos) et Lars Leuenberger (2016 avec Berne), Cadieux est le troisième entraîneur né en Suisse menant une équipe au titre depuis l’introduction des barrages dans la première ligue suisse en 1985/86. Le fils du légendaire Paul-André Cadieux, trois fois champion de Suisse dans les années 1970 en tant que joueur-entraîneur du SC Bern, est connu pour le temps qu’il passe avec ses joueurs et pour sa proximité avec eux. «C’est un entraîneur moderne avec un brin d’autorité qu’il doit à une compétence professionnelle extrême et à une grande éthique du travail», comme le décrit Marc Gautschi, le directeur sportif du Genève-Servette.
Pour mémoire, Nico Hischier a été nominé dans la catégorie MVP. Il sera «opposé»à la footballeuse Ana-Maria Crnogorčević et le footballeur Manuel Akanji.