Dans une interview accordée à Watson, le le patron des équipes nationales Lars Weibel est revenu sur l’échec en quarts de finale face à l’Allemagne. «Nous étions parfaitement préparés, nous avions le meilleur cadre possible, tout était parfait. C’est donc dur d’accepter l’échec».
Toujours est-il que la Suisse s’est (encore une fois) plantée au stade des quarts de finale. «Nous devons discuter de la raison pour laquelle nous n’étions à nouveau pas prêts le jour J. Est-ce un problème mental ? C’est possible. Mais j’ai du mal à le croire avec des joueurs dans l’effectif qui ont été champions, qui ont gagné un septième match dans les playoffs de la NHL, qui ont montré de bonnes performances pendant une saison. C’est peut-être tout simplement une question de mentalité, l’ADN d’une équipe suisse n’est pas forcément fait pour ce genre de match».
Interrogé sur l’entraîneur Patrick Fischer, il déclare : «Pour moi, les conséquences personnelles n’ont de sens que si les performances ne sont pas bonnes, si des points sont perdus contre des équipes comme le Kazakhstan. Dans ce cas, l’affaire est claire. Mais ce n’est pas le cas. Il s’agit donc de prendre des décisions intelligentes, des décisions qui tiennent la route. Changer quelque chose pour que quelque chose soit changé, tout le monde peut le faire».
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