L’ancien gardien de but de l’équipe nationale russe Ivan Fedotov, qui avait disparu de la circulation depuis le début du conflit en Ukraine et qui n’avait pas pu rejoindre comme prévu la NHL, a quitté l’armée russe et devrait bientôt rejouer au hockey sur glace. Il s’est exprimé une première fois par l’intermédiaire de l’agence de presse contrôlée par l’État TASS.
D’abord le contexte: celui-ci avait été « retenu » en Russie en raison, selon les rumeurs, d’un empoisonnement et avait été transféré dans une base militaire russe éloignée, au lieu de partir en Amérique du Nord. Au début du mois de juillet, la KHL communique que celui-ci a prolongé son contrat avec le CSKA Moscou. Mais la fédération russe a rapidement réagi en précisant qu’elle ne voulait pas péjorer ses contacts avec l’IIHF et la NHL.
Aujourd’hui, de Russie, Fedotov explique «que tous les citoyens sont tenus d’effectuer leur service militaire. Il s’agit de rembourser sa dette à son pays d’origine, la loi est ce qu’elle est.» Mais la gardien d’ajouter immédiatement: «Ne pas jouer au hockey pendant un an et évoluer à un bas niveau dans l’armée, ce n’est pas très bien».
En théorie, Fedotov devrait « contractuellement » jouer cet hiver, mais en… KHL. De Philadelphie? L’agence TASS n’en parle pas vraiment. Le gardien préfère s’attarder sur ses motivations: «J’ai soulevé des haltères et des haltères à l’époque soviétique. Il y avait de bonnes installations et une bonne salle de sport. J’étais rempli de « l’esprit soviétique » à l’intérieur des murs de l’État. J’ai rencontré de bonnes personnes dans l’armée et j’aurais aimé rencontrer tous ceux avec qui j’ai servi. Je suis reconnaissant envers mes collègues, les officiers, les commandants en chef de la marine et tous ceux qui m’ont soutenus.»
Et de terminer avec l’éventualité de rejoindre tout de même les Flyers de Philadelphie: «Le CSKA possède mes droits. C’est un grand club classique avec de grandes ambitions. Mais que se passerait-il si j’avais des contacts avec Philadelphie ? Comment puis-je les contacter dans l’armée alors que je ne peux contacter que mes proches ? Tout ce qu’ils ont appris, c’est par les médias. Ils ont essayé de trouver une solution après mon placement, c’est tout». Affaire sans doute pas terminée.