Thierry Bader a des envies de jouer les premières places. Or, le SC Bern ne lui offre pas encore les garanties nécessaires. Du coup, l’attaquant international en fin de contrat, est ouvert à toute proposition d’équipes ambitieuses désirant jouer le titre. Et il n’en fait pas une question d’argent. C’est dans ce contexte que Martin Plüss essaie de faire resigner Bader, mais pour l’instant il fait chou blanc, relève aujourd’hui Klaus Zaugg sur Watson. Dans le milieu, ça se sait et John Fust, Gerd Zenhäusern et Martin Steinegger ont déjà sondé le terrain.
Bader a été le joueur du SCB le plus productif lors du quart de finale de playoff contre Zoug au printemps dernier. Plus productif aussi que les étrangers. Mais cette saison, son temps de jeu s’est réduit Selon Zaugg, parce qu’il est trop polyvalent, il est devenu pour ainsi dire le pompier offensif de Jussi Tapola.
A 27 ans, l’ancien junior de Kloten se trouve face à un choix de carrière fondamental. Sous la houlette de Tapola, il n’a presque pas de perspectives réalistes de jouer un rôle central. À Bienne, qui semble avoir la corde, les objectifs sont intéressants à moyen terme. À Fribourg, il progressera beaucoup sous la direction de Roger Rönnberg. À Lausanne, il pourrait jouer le titre rapidement. À moins qu’il reste à Berne, mais la direction sportive du club joue une partie de sa crédibilité. Puisqu’il ne s’agit pas d’une affaire d’argent.