Playoffs – Finale
Genève-Servette HC – EHC Biel-Bienne: 7-1
23’23 Omark (Jacquemet, Bertaggia) 1-0
25’24 Tömmernes 2-0
25’46 Omark (Hartikainen) 3-0
39’16 Hartikainen 4-0
42’11 Pouliot (Tömmernes) 5-0
53’19 Hischier 5-1
54’18 Rod (Praplan) 6-1
55’03 Bertaggia (Pouliot) 7-1
LE MATCH
Un cinquième match d’emblée tourné vers l’offensive. On sent même les Seelandais ressortir de leurs préceptes habituels pour essayer de bousculer un peu des Aigles très sûrs de leur fait.
Ce sont donc les Biennois, un peu avant le milieu du tiers, qui parviennent à créer une première petite phase de pression, mais Robert Mayer répond présent. Bienne joue bien, le GSHC gère parfois tant bien que mal, mais les Seelandais ont perdu de l’efficacité de jeu de puissance au fil des rencontres, ça se ressent encore une fois ce soir. L’absence de Jesper Olofsson a aussi diminué l’impact des visiteurs.
Comment prévoir un début de 2e période aussi irrationnel? Les Biennois perdent le fil, les Genevois marquent trois buts en seulement 143 secondes! Teemu Hartikainen parvient à marquer le 4-0 seul devant Harri Säteri juste avant la pause. Ç’en est terminé des espoirs de la troupe à Antti Törmänen.
van Pottelberghe prend le relais
Protéger tant moralement que physiquement Säteri en vue du match de mardi devenait une évidence. Joren van Pottelbergue s’est donc retrouvé devant les filets dès le coup d’envoi du 3e tiers. Mais la machine genevoise était lancée…
À la 45e minute, l’excellent Marc-Antoine Pouliot (déjà détonateur du match) marque le 5-0 pour son deuxième but de la soirée. Luca Hischier réplique pour sauveur l’honneur des Seelandais. Qui vont boire le calice jusqu’à la lie en s’inclinant encore deux fois sur des réussite de Noah Rod et Alessio Bertaggia.
Soirée à oublier – ou plutôt à digérer – pour un HC Bienne méconnaissable. Même Törmänen n’a pas usé au mieux de son droit au temps-mort et a perdu un coach-challenge. À titre individuel, même si toute l’équipe a bien un petit quelque chose à se reprocher, on relèvera les cinq présences sur la glace de Luca Cunti (avec une grosse bourde à la clé sur le 4-0)… sur cinq buts genevois.