Saison régulière
EV Zug – Fribourg-Gottéron: 3-4 SO (0-0, 2-1, 1-2, 0-1)
BOSSARD Arena (Zoug), 7’200 spectateurs. Arb.: MM. Wiegand, Wikman, Obwegeser, Schlegel.
Buts: 28:22 Martschini (Kovar, Herzog) 1-0; 28:59 Wingerli (Derungs, Senteler) 2-0; 34:03 Jörg (Walser) 2-1; 43:58 DiDomenico (Diaz) 2-2; 47:08 Wingerli (Derungs, Senteler) 3-2; 48:01 Mottet (Dufner, Sörensen) 3-3.
Le match
Une rencontre tout en crescendo! Les deux équipes se créent des occasions chacune à leur tour après quelques réglages indispensables en début de rencontre. Le match est d’un très bon niveau et disputé sur un tempo élevé. Ombre au tableau: le powerplay des deux formations (2 minutes contre Fribourg, mais 6 contre Zoug!) qui auraient dû amener au minimum une ouverture du score. Voeu pieu: on atteint la première pause sur un 0-0 qui ne lèse personne (8 tirs cadrés dans chaque camp).
À peu près le même schéma dans le deuxième vingt, avec les buts en plus. Zoug entre mieux dans la période et profite d’un blanc fribourgeois pour prendre deux longueurs d’avance juste avant la mi-match par Lino Martschini et Andreas Wingerli (déjà 10 buts cette saison!) en 37 secondes. Pas de quoi décontenancer Gottéron qui allait rester dans le match grâce à Mauro Jörg (35e, 2-1).
Les événements vont se précipiter dans la dernière période. D’abord, Chris DiDomenico égalise (44e, 2-2) avant que les Zougois ne reprennent l’avantage à la 48e minute par… Wingerli. Une minute plus tard, Fribourg parvient à égaliser à nouveau par la grâce de Killian Mottet (49e, 3-3). Dans ce match mal emmanché pour eux les Dragons ont récupéré le momentum du 3e tiers, le laissant que peu de possibilités aux Zougois (4 tirs).
Mais plus de but avant… les tirs de pénalties, même si les Fribourgeois ont frôlé la catastrophe en concédant une pénalité pour surnombre après 2:42 d’overtime. Aux tirs au but, Martschini battait Reto Berra, Lucas Wallmark et Marcus Sörensen trouaient Leonardo Genoni. Gottéron remporte donc ce match au sommet qui nous rappelle de par son intensité que les playoffs arrivent à grands pas.
L’avant-match
