France – Suisse: 3-4 (1-0, 1-1, 1-3)
Palais Omnisports Marseille Grand-Est, Marseille (FRA) – Spect.: 5’420 – Arb.: Baudry (FRA), Gonçalves (FRA)
BUTS: 19e Bachelet (Koudri, Dair A.) 1-0; 26e Fazzini (Ramel, Bader) 1-1; 29e Carry 2-1; 44e Baragano (Baragano) 2-2; 48e Simic (Bader, Ramel) 2-3; 49e Moy (Marchon) 2-4; 59e Gallet (Douay, Rech) 3-4.
France: Papillon (Neckar); Schmitt, Gallet; Llorca, Spinozzi; Bourgeois, Coulaud; Dair F., Paissaint; Rech, Boudon, Leclerc; Bruche, Ritz, Carry; Dair A., Koudri, Bachelet; Joubert, Leborgne, Douay. Coach: Treille.
Suisse: Waeber (Charlin); Geisser, Dionicio; Berni, Karrer; Chanton, Baragano; Johnson, Wüthrich; Marchon, Moy, Rohrbach; Hofmann, Senteler, Lehmann; Ramel, Bader, Fazzini; Ritzmann, Taibel, Miranda; Simic. Coach: Fischer.
Encore une fois, dominer n’est pas marquer! Les Suisses ont soumis les Bleus à une forte pression dès le début match, se créant coup sur coup trois possibilités dans la première minute. Mais l’équipe de France peut compter sur un très bon gardien, Quentin Papillon, qui fera plus d’une fois le malheur des Helvètes. La Suisse a donc dominé le premier tiers, limitant les offensives françaises à leur plus stricte expression. Manque de concentration? Toujours est-il que Ludvig Johnson, le futur défenseur fribourgeois, a fait pâle figure sur sa très mauvaise appréciation d’une envolée tricolore et le jeune Grenoblois Matias Bachelet se faisait une joie de marquer le 1-0 contre le cours du jeu. Pour sa première sélection.
Deuxième tiers de la même veine, sur une glace en mauvais état. À la 26e minute, les Suisses ont enfin trouvé la faille. Luca Fazzini nous offre un exploit individuel (1-1), ouvrant ainsi la voie à une Suisse conquérante. Sauf que… Quelques errements de l’arrière-garde helvétique profitent aux Français qui n’en demandaient pas tant. Une mésentente entre Marc Marchon et Ludovic Waeber permet à Enzo Carry de redonner une longueur d’avance à la troupe de Yorick Treille. La Suisse va complètement passer à côté de son match pendant les minutes suivantes avant de reprendre ses esprits, mais sans tromper Papillon. Assurément, Patrick Fischer va devoir recadrer son monde pendant la pause…
On n’est donc pas étonné de retrouver une équipe de Suisse concentrée, offensive mais attendue par des Français entreprenants. À la 44e minute, Inaki Baragano égalise, ce qui va entraîner une très bonne séquence suisse qui permettra à la Nati de prendre deux longueurs d’avance (48e Axel Simic 2-3, 49e Tyler Moy 2-4). L’honneur est sauf face à une France tout aussi rajeunie que la Suisse, mais qui a été poussée – parfois dans une ambiance inédite – par ses 5’420 supporters. Et qui a même failli faire rebondir une dernière fois le match à 97 secondes de la fin sur une réussite de Hugo Gallet, le défenseur de Tappara Tampere). Revanche demain!
