«SORTIE DE ZONE» – Une insolite histoire de matricules

«SORTIE DE ZONE» – Une insolite histoire de matricules

Illustration: PH

On s’est attaché à une démarche insolite, dont voici le résultat. De manière relativement surprenante aucun des numéros portés par les joueurs de notre National League n’est attribué 10 fois. En effet, le chiffre culminant et donc majoritairement présent dans leurs dos est le 29,  que revêtent Gilian Kohler (Ajoie), Christophe Bertschy (Fribourg), Axel Simic (Kloten), Samuel Guerra (Davos), Yannick-Lennart Albrecht (Rapperswil) et les encore tout jeunes Dario Allenspach (Zoug), Nicolas Perrenoud (LHC), Thibault Fatton (Lugano) et Daniil Ustinkov (ZSC).

Totalement à l’opposé, ils sont quelques-uns à être seuls à porter leur matricule! À savoir le No. 2 de Valentin Pilet (Ajoie), le 31 de Connor Hughes (LHC), le 45 de Sami Vatanen (Genève-Servette), le 56 de Maxim Noreau (Rapperswil), le 63 de Dario Rohrbach (SCL Tigers), le 76 de Jere Sallinen (Bienne) et enfin, le 84 de Daniel Manzato (SCB). 

Sous les 100, les numéros qui ne sont pas actifs du tout sont le 48, le 53, le 69 (porté en son temps par Kevin Schlaepfer), le 80 et last but not least, le… 99, un chiffre en principe intouchable sur la planète puisqu’il est une «propriété exclusive» de Wayne Gretzky. Certains s’y sont essayés, notamment un Biélorusse, qui ont été remis à l’ordre! Ce alors qu’il n’existe aucune règle pas plus qu’une loi, qui l’interdirait, soit dit en passant.

Pour la petite et histoire, on rappellera que le sexagénaire (il fêtera 63 ans le 26 janvier prochain) Wayne souhaitait endosser, c’est le mot!) le 9 de son idole Gordie Howe. Le numéro n’étant pas disponible lorsqu’il rejoignit les Greyhounds de Sault-Ste-Marie à 16 ans, 64 matches et 182 points (!), on lui proposa de doubler le chiffre.  L’histoire a peut être inspiré le père de Petteri Nummelin puisque, comme le révèle le Finlandais dans une interview à paraître dans l’édition 314 de Top Hockey (à paraître dans une quinzaine), son paternel jouait avec le 3 à Turku et, comme il avait passé un deal avec son fils (on vous laisse en découvrir le détail…), l’emblématique défenseur de Davos d’abord, Lugano ensuite pour un bail de presque 12 ans, fit la même démarche et revêtit le 33!

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