Bruce Cassidy a donc été licencié des Bruins de Boston. Conséquence, logique ou heureux hasard, les Bruins ont enchaîné avec cette saison 2022/23-record. Entretemps, l’entraîneur est devenu patron de Vegas… qui n’est plus qu’à une victoire de sa première Coupe Stanley.
Dans une longue interview avec Jesse Granger de The Athletic, Cassidy a reconnu que même les équipes qui réussissent changent souvent les choses. Et c’est l’entraîneur qui est le premier à partir. Fairplay, il avance: «À Boston, ils ont fait du bon boulot!».
Après avoir remplacé Cassidy par Jim Montgomery l’été dernier, les Bruins ont écrasé la concurrence d’octobre à avril. Ils ont établi le record de la ligue pour le plus grand nombre de victoires (65) et de points (135) en une seule saison. La défaite cuisante de Boston au premier tour contre les Panthers, il ne la souhaitait pas… mais il se déclare toute de même soulagé: «Mes enfants n’ont pas eu à entendre « Oh, si ton père avait fait un meilleur travail… » J’étais tellement soulagé à partir de ce moment-là, pour eux.
Cassidy reste fixé sur cette défaite au septième match contre les Blues en finale de la Coupe Stanley 2019. «Je l’ai mal pris. C’était dur, et même aujourd’hui, ça fait mal quand on est si près du but. Vous allez jusqu’au septième match, avec votre public. Je vis à Boston et les gens sont déçus. Ils vous le font savoir. Ils sont fiers de leur équipe, mais ils se disent ‘C’mon’».
La roue tourne et quelques mois plus tard, voici Cassidy-le-perdant en passe de remporter la Coupe Stanley avec Vegas. À 60 minutes du Graal. La saison des Bruins, elle, s’est achevée le 30 avril. «Je n’ai pas mon nom dessus», a déclaré le coach à propos de la Coupe Stanley. «Je ne veux pas dire que c’est tout, mais en termes de carrière, c’est tout de gagner la Coupe. Ces [autres trophées] sont tous formidables. Ils le sont. Ce sont des accomplissements, mais ce n’est pas la Coupe Stanley. Les gens parlent des champions de la Coupe Stanley, pas des vainqueurs du Jack Adams ou du Trophée des Présidents.»