À la veille de la demi-finale tant attendue contre le Danemark, Patrick Fischer, sélectionneur de l’équipe nationale suisse, affiche une confiance mesurée. Après plusieurs éliminations en quart de finale lors des précédentes éditions, l’entraîneur zougois estime que son équipe a tiré les leçons nécessaires pour franchir un palier. « Réussir en tant que favori s’avère être l’étape la plus difficile », confiait-il récemment, soulignant la nécessité pour la Suisse de gérer la pression et de maintenir une constance dans le jeu.
La sélection helvétique, renforcée par des joueurs expérimentés et des jeunes talents, a montré une progression notable tout au long du tournoi. Fischer a notamment ajusté son approche, évitant de «griller ses cartouches» en début de compétition pour permettre à l’équipe de monter en puissance au fil des matchs. La rencontre contre le Danemark représente une opportunité pour la Suisse de se hisser en finale, un objectif que Fischer et ses joueurs poursuivent avec détermination. « Nous avons évolué ces dernières années. Je reçois tellement de compliments de la part d’autres nations sur la manière dont nous jouons », a-t-il déclaré, mettant en avant la reconnaissance internationale du style de jeu suisse. La rencontre de demain promet donc d’être intense, et l’équipe suisse devra faire preuve de discipline, notamment en évitant les pénalités coûteuses, pour espérer accéder à la finale mondiale.
Fischer ne cache pas sa satisfaction quant à la rigueur défensive de son groupe : « Nous sommes l’équipe qui concède le moins d’occasions. Défensivement, nous sommes solides et disciplinés. » Et le coach d’insister encore sur l’importance des situations spéciales, comme le jeu en infériorité numérique, qui pourraient être déterminantes dans cette confrontation. « Je suis fier, mais pas seulement du résultat. Je suis fier de cette équipe, du staff, de l’état d’esprit. Tout le monde travaille les uns pour les autres, et c’est ce qui me rend heureux» concluait encore le sélectionneur. À ses joueurs désormais de faire le nécessaire pour prolonger un parcours de très haute volée.