LUGANO – Linus Omark: «Je n’ai pas trop réfléchi»

LUGANO – Linus Omark: «Je n’ai pas trop réfléchi»

Linus Omark - Photo: PostFinance/KEYSTONE/Michael Buholzer/Archives

La couverture est-elle trop courte ? À Lugano, il faudra y penser… Linus. Il ne s’agit pas du meilleur ami de Charlie Brown dans la bande dessinée Peanuts, mais bien de Linus Omark, 38 ans, éternel prodige qui a déjà fait des étincelles sous les couleurs de Zoug et de Genève-Servette. Arrivé hier au Tessin sous le soleil, le nouvel étranger du Lugano de Tomas Mittel s’est entraîné pour la première fois avec ses nouveaux coéquipiers, au sein d’une ligne complétée par Zach Sanford et Luca Fazzini, tandis qu’à l’extérieur de la Corner Arena la pluie tombait à verse. Avant le déjeuner, Omark s’est offert aux journalistes pour sa première interview en noir et blanc.

Après la victoire, il y a cinq mois avec le maillot de Luleå, vous aviez déclaré que vous ne joueriez plus, même en Suède. Alors, pourquoi avoir choisi Lugano seulement jusqu’au début du mois de novembre ?
Pourquoi pas ? Quand Jannick (Steinmann, ndlr) m’a appelé pour me demander si j’étais intéressé à passer six semaines à Lugano pour aider l’équipe, je n’ai pas trop réfléchi. Nous sommes des professionnels mais aussi des hommes, et j’ai considéré que pour six semaines je n’aurais pas à bouleverser les dynamiques familiales. Pour moi, c’est un défi et j’ai hâte d’entrer sur la glace avec le maillot bianconero.

Le contrat est structuré sur les six semaines qui nous séparent de la première pause consacrée à l’équipe nationale. Cela signifie que vous n’envisagez pas une éventuelle prolongation jusqu’en avril 2026 ?
Mon objectif, pour l’instant, c’est de prendre les choses un jour après l’autre, un match après l’autre. Je veux tout donner pour aider mes nouveaux coéquipiers. Ce matin, je me suis entraîné pour la première fois avec eux : je ne connais évidemment pas encore leurs noms, mais je suis sûr qu’il ne me faudra pas beaucoup de temps pour les retenir.

Cela fait cinq mois que vous n’avez plus patiné en compétition. Comment se sent Linus Omark physiquement ?
Je me sens bien, même si évidemment la compétition me manque. Je suis resté en forme, mais j’ai aussi pu déconnecter et passer du temps avec ma famille. Je suis venu pour la première fois à Lugano à l’âge de 19 ans pour un tournoi, et déjà à ce moment-là je m’étais dit qu’il serait agréable de jouer et de vivre ici. Vingt ans plus tard, le destin m’amène au Tessin et à Lugano.

Vous sentez-vous prêt à entrer sur la glace demain, quand le Berne de Jussi Tapola viendra à la Corner Arena ?
Moi je me sens prêt, mais il faudrait poser la question à l’entraîneur (ndlr.: Mittel était présent à la conférence de presse en compagnie du directeur sportif Jannick Steinmann). J’ai très envie de jouer, de prendre changement après changement et de m’amuser.

Pourquoi avez-vous décidé de ne plus jouer en Suède ?
J’avais un rêve, en rentrant à la maison : gagner le titre suédois avec l’équipe de ma ville, Luleå. J’avais déjà essayé il y a quelques années, mais le Färjestad de ce monsieur (ndlr.: il désigne l’entraîneur Mittel) ne me l’a pas permis, alors je suis parti à Genève.

Avant d’accepter la proposition de Lugano, avez-vous consulté quelques anciens coéquipiers suédois ?
Eh bien, avant de signer le contrat j’ai parlé avec ces deux-là (ndlr.: il désigne Mittel et Jannick Steinmann) et cela m’a suffi. D’ailleurs, je connaissais déjà la “franchise” pour avoir joué à Genève et à Zoug. Peut-être que vous ne le savez pas, mais il y a quelques années, j’avais déjà reçu une offre de Lugano. Puis finalement j’ai choisi Genève.

Zoug, Genève et maintenant Lugano : cela signifie-t-il que Linus Omark aime particulièrement les régions avec des lacs ?
J’aime les lacs et la nature, mais je vais te répondre ainsi : après avoir découvert la partie germanophone et la partie romande, j’ai pensé qu’il était important de connaître aussi la réalité tessinoise. (ndlr.: il provoque un grand éclat de rire parmi les journalistes présents)

Une dernière curiosité : à Lugano aussi vous jouerez avec le mythique numéro 67 sur le dos. Y a-t-il une raison particulière derrière ce choix ?
Aucune en particulier. Il y a de nombreuses années, au camp des Edmonton Oilers, on m’a attribué le maillot numéro 67. Depuis, je m’y suis attaché et je ne l’ai jamais changé.

Prochains matchs NL
Prochains matchs SL
Prochains matchs MHL
Prochains matchs WL
Prochains matchs U20 Elite

>>>

>>>

Est-ce que vous désirez être averti(e) par notification pour les nouvelles actualités?
Oui, très volontiers Non merci