Genève-Servette HC – SC Bern: 2-1 OT
Les Vernets, GE – Spect.: 7’135 – Arb.: Kaukokari, Hungerbühler, Stalder, Gurtner – SOG: 26-30
BUTS: 49e Lehmann (Häman, Ejdsell / PP1) 0-1; 59e Jooris (Granlund, Saarijärvi) 1-1; 62e Puljujärvi (Vesey, Berni) 2-1.
Genève-Servette HC : Charlin (Mayer); Chanton, Sutter; Berni, Saarijärvi; Le Coultre, Schneller; Karrer; Manninen, Jooris, Pouliot; Granlund, Vesey, Praplan; Miranda, Ignatavicius, Verboon; Rod, Pugin; Coach: Peltonen
SC Bern : Zurkirchen (Henauer); Häman, Iakovenko; Lindholm, Kreis; Füllemann, Untersander; Kindschi; Müller, Graf, Baumgartner; Ritzmann; Marchon, Merelä, Ejdsell; Bemström, Scherwey, Lehmann; Moser, Vermin, Moser. Coach: Ehlers
Mené, bousculé, mais jamais abattu — Genève-Servette a arraché une victoire au caractère face à Berne. Devant un public en feu aux Vernets (7’135 spectateurs, guichets fermés), les Grenat ont d’abord plié sur un power-play bernois conclu par Marco Lehmann à la 49e, avant que Josh Jooris n’arrache l’égalisation à 65 secondes du terme. Portés par cette poussée populaire, les hommes de Ville Peltonen ont survolé la prolongation : à peine 75 secondes de jeu, et Jesse Puljujärvi filait tromper Sandro Zurkirchen, offrant deux points précieux et le retour au 4e rang devant Fribourg.
Quelques chiffres
Puljujärviest donc le buteur décisif après un match intense et comme attendu très fermé par la faute d’un SCB très soigneux avec ses arrières. Les Genevois ont dominé les engagements (61,8 % gagnés, Sakari Manninen à 66,7 %, Marc-Antoine Pouliot à 70 %) et tenu la zone grâce à leur densité défensive — 11 tirs bloqués contre 9 pour les Bernois. Solide devant ses filets, Stéphane Charlin a été impérial avec 29 arrêts sur 30 tirs (96,7 %), ne cédant qu’une fois à Lehmann en supériorité numérique (25 % d’efficacité pour le SCB). Mais l’intensité physique, les 10 minutes de pénalité genevoises et le manque de réussite en power-play (0/2) ont longtemps freiné les hommes de Ville Peltonen. Il a fallu la constance de Josh Jooris, l’abattage de Tim Berni et la lucidité de Markus Granlund pour préparer le terrain au héros finlandais Puljujärvi. Genève s’impose à la sueur et au mental, face à un Berne accrocheur mais dominé dans les détails — 38 % d’engagements gagnés, un jeu à 5 contre 5 muselé.
