ZSC LIONS – Marco bayer: la survie en cinq matchs… ou moins

ZSC LIONS – Marco bayer: la survie en cinq matchs… ou moins

Marco Bayer - Photo: Cap/ZSC Lions TV/YouTube

Marco Bayer réussira-t-il à conserver son poste d’entraîneur des ZSC Lions au-delà des Fêtes de fin d’année ? L’équipe, habituée aux succès, enchaîne les défaites, y compris en Ligue des champions qu’elle a quitté prématurément, perdant au passage xsa couronne européenne sans y avoir vraiment fait honneur. Une série de revers consécutifs a rapidement mis en lumière une crise latente, discrètement gérée en coulisses, mais que personne ne peut ignorer.

L’arrivée de Bayer avait pourtant suscité l’enthousiasme : ancien patron des GCK Lions en Swiss League, il avait su conquérir un titre national puis européen. Sa méthode, douce mais efficace, semblait idéale pour un vestiaire de stars. Jusqu’au début de la saison en cours, tout semblait sous contrôle. Mais la réalité du championnat actuel, plus exigeant, révèle aujourd’hui les limites de son approche. Trop conciliant sur le banc, il peine à imposer son autorité quand la situation se complique. Et quand on scrute le personnel à sa disposition, une statistique fait particulièrement tache: l’offensive du «Zett» hoquette: neuvième de la Ligue seulement.

Le problème ne réside pas dans son expérience ou ses compétences : Bayer sait construire des équipes solides et compétitives. Mais un vestiaire confiant, presque arrogant, exige un leadership plus affirmé, capable de secouer les egos et de maintenir la concentration sur la durée. Les signes sont là : le dernier match à Lugano a montré un collectif qui s’est détaché de son entraîneur. Les joueurs ne lui ont pas tourné le dos volontairement, mais ils ont cessé de répondre à ses impulsions.

Sven Leuenberger, directeur technique, observe et évalue. Avec les moyens financiers et humains dont disposent les ZSC Lions, seule la performance compte vraiment. Les statistiques, le classement et l’efficacité sur la glace dictent la décision finale. Pour l’instant, Bayer bénéficie encore d’une sorte de « sursis », quelques matchs pour redresser la barre avant que des mesures plus radicales soient envisagées. Mais le temps presse : chaque point perdu rapproche la direction d’un choix crucial. La question demeure : ce sursis suffira-t-il à sauver sa place, ou la fin de son mandat est-elle déjà en marche ? Avant la pause Coupe Spengler, il reste cinq matchs à disputer. Dans sa dynamique actuelle, Zurich est-il capable d’assurer les sept ou huit points nécessaires à la survie de son coach? L’opération survie débute vendredi avec un déplacement à… Davos. Tu parles d’un cadeau!

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