SC Rapperswil-Jona Lakers – Fribourg-Gottéron: 0-1 SO
St.Galler Kantonalbank Arena, Rapperswil SG – Spect.: 4’982 – Arb.: Tscherrig, Borga, Bürgy, Bachelut – SOG: 30-26
BUT: 65e 0-1 (SO)
SC Rapperswil-Jona Lakers: Punnenovs (Nyffeler); Maier, Capaul; Larsson, Henauer; Dufner, Honka; Jelovac; Graf, Rask, Moy; Jensen, Fritz, Wetter; Lammer, Dünner, Strömwall; Hofer, Taibel, Zangger; Diethelm. Coach: Lundskog
Fribourg-Gottéron: Berra (Galley); Kapla, Rathgeb; Nemeth, Johnson; Jecker, Streule; Seiler; Biasca, Schmid, Bertschy; Gerber, De la Rose, Sprunger; Borgström, Wallmark, Nicolet; Rod, Dorthe, Dandois. Coach: Rönnberg
À regarder le score et les protagonistes, pas besoin d’aller chercher très loin la physionomie du match. Rapperswil et Fribourg-Gottéron ont offert un spectacle d’une rare fadeur malgré près d’un tir cadré à la minute. Au terme d’un 0-0 sans émotion, les Dragons ont finalement arraché la victoire aux tirs au but qui fait du bien après deux revers.
Sur la glace, les hommes de Roger Rönnberg, privés de Nathan Marchon, Marcus Sörensen et Samuel Walser, ont cruellement manqué de créativité offensive. Fribourg a patiné sans inspiration, Rapperswil sans conviction. Henrik Borgström – qui s’affirme de plus en plus – a trouvé une transversale. Même en double supériorité numérique, les Dragons ont buté sur un excellent Ivars Punnenovs. On dira que ce soir, l’essentiel est ailleurs: malgré le succès des ZSC Lions, Gottéron conserve son 6e rang.
Quelques chiffres
Match verrouillé, statistiques serrées, mais un léger avantage pour Fribourg-Gottéron dans les petits détails. Les Dragons ont dominé les engagements (31 contre 29, 51,7%), un secteur clé dans un duel aussi fermé. Solides défensivement, ils ont bloqué 24 tirs, trois fois plus que les Lakers (8), un effort collectif symbolisé par Michael Kapla et Patrik Nemeth, impériaux devant Reto Berra. Ce dernier a eu besoin de 30 arrêts pour décrocher un nouveau blanchissage.
En face, Ivars Punnenovs n’a rien à se reprocher avec 25 arrêts sur 26 tentatives, mais il n’a pas pu sauver ses couleurs lors du shootout. Malgré 30 tirs cadrés et 6 minutes de supériorité numérique, Rapperswil n’a jamais trouvé la faille, affichant un minuscule… 0% en power-play. Fribourg n’a pas fait mieux (0/4), mais sa rigueur en désavantage numérique (100%) et son réalisme dans les moments décisifs ont fait la différence.

