LUGANO – Une transformation pas si miraculeuse

LUGANO – Une transformation pas si miraculeuse

Photo: Laurent Daspres

Le HC Lugano a atteint la pause internationale dans un état de confiance rare, porté par deux victoires convaincantes à la Cornèr Arena ce weekend et une quatrième place méritée au classement. Le groupe respire la maîtrise et la sérénité. Rien d’exceptionnel, seulement une équipe qui applique un plan. À la base, une rigueur défensive retrouvée. Elle fait toute la différence, et le capitaine Calvin Thükauf, chez nos confrères de heshootshescoores.com insiste sur la philosophie instaurée par Mark Mitell. Le mot-clé, selon lui, est l’« humilité ». Pas question de chercher un hockey spectaculaire, mais de rester dans le système, de faire « les petites choses » qui donnent du succès. C’est précisément ce respect du cadre qui rend Lugano « plus fort et plus solide en zone défensive ». Le progrès n’est pas individuel, il est collectif, et il se construit dans le détail.

Même le power-play, longtemps laborieux, s’est débloqué avec trois buts face au SCB. Thürkauf y voit la simple conséquence d’un travail acharné : on insiste, on répète, et « à un moment, le nœud se défait ». Lugano, aujourd’hui, n’est pas simplement une équipe qui gagne. C’est un groupe qui sait pourquoi il gagne, et surtout comment. Lugano ne cherche plus à briller, mais simplement à faire juste. Et c’est précisément ce qui le rend fort.

L’humilité est payante

L’équipe fonctionne donc avec une harmonie rare : les étrangers sont performants, les jeunes restent pleinement investis, et les joueurs de soutien ne se comportent plus comme de simples figurants. La vieille garde, délestée de minutes excessives, peut enfin jouer avec lucidité. À cela s’ajoute une quatrième ligne énergique et précieuse, tandis qu’en défense, le système mis en place permet à chacun d’être efficace sans en faire trop.

Plusieurs individualités se distinguent. Mike Sgarbossa progresse nettement, avec une vision de jeu remarquable et des passes de qualité. Einar Emanuelsson, rapide et imprévisible, dynamite le jeu offensif, lorsque Zach Sanford apparaît dans une forme éblouissante. Jiri Sekac reste plus brouillon, sans son complice Brendan Perlini, avec qui l’entente était parfaite. Mais surtout, ce qui a replacé ces hommes essentiels tient en un mot : l’humilité. Celle qui pourrait se traduire par une qualification directe pour les playoffs…

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