WC U20 – Les participants (Groupe B)
Canada
Le Canada arrive avec une urgence énorme. Deux éliminations en quart contre la Tchéquie, deux fois 5e (2024 et 2025): du jamais vu de pire en série depuis la création du Programme d’excellence en 1982. Le message est clair: l’or sinon rien. Dale Hunter est de retour derrière le banc, l’homme du sacre 2020. Ambiance commando. Et franchement, la profondeur est terrifiante. Carter George et Jack Ivankovic peuvent fermer la boutique dans les buts. Derrière, Kashawn Aitcheson cogne, Zayne Parekh crée du jeu. Devant: Porter Martone, et surtout Gavin McKenna. Oui, ce McKenna-là: candidat no 1 pour le repêchage 2026. Il veut faire taire ceux qui doutent après un début plus timide à Penn State. Même sans Celebrini ou Schaefer, déjà stars NHL, le Canada a tout pour stopper cette mini-dèche en or. Et vite.
Tchéquie
Le comeback du siècle au Mondial juniors? On le doit aux Tchèques. Après 2005: plus rien, le désert. Puis l’argent 2023. Deux bronzes ensuite. Et une génération junior qui cartonne au Canada. Série en cours: trois médailles. Objectif: quatre. Si Jakub Milota et Michael Orsulak peuvent faire oublier le géant Hrabal dans les cages, la Tchéquie sera dangereuse. Adam Jiricek (St. Louis), pour sa troisième présence, et Radim Mrtka (Buffalo) donnent du muscle et du talent à l’arrière. Devant, attention aux deux Adams: Benak et Novotny, impressionnants en OHL.
Danemark
Pas aussi magique que la claque 2–1 infligée au Canada par les hommes à domicile lors du Mondial 2025… mais quand même: les Danois reviennent enfin dans l’élite U20. La dernière fois, c’était en 2019. Et le Kazakstan avait mis le couvercle en barrage. Leur finale à eux, ce sera le 30 décembre contre la Lettonie. Se maintenir serait une histoire digne de Disney, même avec une 8e ou 9e place. Personne ne les attend. Exactement ce qu’ils aiment.
Finlande
Qui avait parié sur la Finlande en finale en 2025? Personne. Et pourtant, Suomi a mené 3–1 contre les USA… avant de craquer en prolongation. Remake possible? Tout à fait. Le retour du mur Petteri Rimpinen change tout. 2,34 de moyenne, 93,3 % d’arrêts l’an dernier: un MVP. Devant lui, une défense qui coche toutes les cases: Aron Kiviharju, patineur élégant; Veeti Vaisanen, fiable des deux côtés. Et en attaque, pas de Aho-Puljujarvi-Laine comme en 2016, mais de vrais artificiers: Emil Hemming (Dallas), Julius Miettinen (Seattle). Objectif clair: médaille obligatoire. Tout le reste serait un flop.
Lettonie
Terminé le temps où la Lettonie servait de punching-ball. Quarts en 2022, 2024, 2025. Une victoire historique 3–2 contre le Canada l’an dernier. Une courte bataille 1–2 contre la Suède pour finir. Le respect, ils l’ont gagné. Pour rester au niveau, Artis Abols doit encore faire des miracles. Les Lettons marquent en moyenne deux fois par match. Pas plus. Bruno Osmanis (18 ans) et Olivers Murnieks (17 ans) devront faire mieux que leurs petites stats de l’an dernier. Le power-play? 12,5 %. Trop faible. Et bien sûr: un gardien en état de grâce.
Linards Feldsbergs avait sorti 55 arrêts contre le Canada. Contre la Finlande, la Tchéquie et le Canada, il faudra remettre ça.
Encore. Et encore.
(Source: iihf.com)
