Porrentruy – Théo Ganiage
À regarder le classement, quoi de plus normal que la défaite ajoulote hier soir contre le leader Davos (2-4)? Dans ce duel des extrêmes, le HCA a néanmoins fait bonne figure. Certes, une défaite de plus et désormais 10 points de retard sur l’avant-dernier, mais tout n’était pas à jeter, bien au contraire. L’entraîneur Greg Ireland essayait de trouver de quoi relativiser la déception du résultat pur: « C’est compliqué à dire. Je trouve qu’on a fait un bon match. 60 minutes très bonnes. Très bonne discipline, très bon collectif, du jeu intelligent. Mais on n’a pas trouvé le moyen de gagner. Est-ce que trois points auraient été mérités ? Ce qui est sûr c’est qu’on a bien joué. En face c’était une très bonne équipe de hockey, j’ai beaucoup de respect pour eux. La meilleure équipe du championnat. On a été meilleurs qu’eux toute la soirée sur plusieurs plans du jeu. Maintenant ce qui compte c’est de trouver notre voie. Je suis fier de nos gars. Si on joue comme ça chaque soir, on va trouver des moyens de gagner. C’est un travail d’éthique collectif.»
Ce d’autant que vous avez, en plus, manqué de chance…
On n’a pas eu beaucoup de chance. Ca s’est sûr. On a touché les poteaux quatre fois ce soir. Pour des raisons qui m’échappent, on manque de chance. On est testé. C’est un test de résilience, de force, de caractère.
Enfin un deuxième tiers convaincant ?
Un très bon deuxième tiers. C’est comme mardi contre Langnau, on a joué un deuxième tiers très intéressant. Lors de la dernière rencontre ici, on a marqué un but en supériorité numérique mais ça aurait pu être deux ou trois de plus ce soir là.
Un point sur les unités spéciales?
Pour commencer je vais parler de l’infériorité numérique. Elle a été excellente cette année pour l’instant, très bonne. Même quand on se prend un but ce soir, c’est quand il ne reste que quelques secondes et avec de la réussite pour l’adversaire. Pour le powerplay, c’est différent cette saison. Déjà, il ne faut pas oublier qu’on a longtemps joué sans Turkulainen qui est notre maître à jouer en la matière. Ceci dit, même sans lui l’année dernière on était bon en supériorité numérique. Je pense que c’est une question d’habitude à retrouver, d’ajustement dans les lignes. C’est juste une question de temps. Parfois il faut que notre jeu soit plus simple. Mais de bons moments vont arriver. C’est vrai que l’année dernière l’une de nos forces était la supériorité numérique. On en mettait 2-3 par match comme ça parfois et forcément ça faisait une différence.


