Après l’impressionnant succès 7–3 sur la glace de Zoug vendredi soir, le groupe des Blau-Weiß a immédiatement pris la route pour Lausanne. Un entraînement figurait au programme hier après-midi, afin de préparer au mieux l’affrontement face au top-team de Suisse romande. Avec sept buts inscrits à Zoug, les Ingolstädter peuvent aborder cette rencontre avec une confiance retrouvée.
« Notre objectif ce week-end était de décrocher deux victoires. Lors des deux premiers matchs à domicile, tout n’a pas été mauvais, mais nous n’avons pas su gagner », explique l’attaquant Daniel Pietta, qui ajoute que l’équipe « a fait le plein de confiance après avoir réduit l’écart, et nous avons su exploiter nos occasions bien mieux que dernièrement. » Pietta qui, au passage, ne sera pas aligné cet après-midi malgré sa bonne prestation à Zoug (un but).
De son côté, l’entraîneur Mark French (ex-coach de Gottéron remercié il y a quelques saisons et nommé deux fois meilleur coach de l’année en DEL depuis) souligne avant ce dernier test, à la veille du début de la saison en championnat d’Allemagne :
« Lausanne possède une équipe avec d’excellents individualités et beaucoup de qualité. Ces deux matchs en Suisse contre des adversaires de tout premier plan vont nous aider à élever encore notre intensité et notre niveau de jeu. » Et surtout n’a pas envie de tirer de l’arrière comme ce fut le cas à Zoug, sans dégâts au final: « J’ai beaucoup aimé notre réaction après avoir été menés 2–0. Il était important que nous puissions égaliser encore dans le premier tiers. Ensuite, au deuxième tiers, nos joueurs-clés ont inscrit des buts importants. »
Une marque de fabrique du coach qui sait que son équipe, même en difficulté, sait faire face à sa grande satisfaction. Au fond de lui, il sait que la partie contre le LHC ne sera pas une partie de plaisir: «Ce qui compte aussi, c’est la capacité à réagir», argumentait-il durant les derniers playoffs. «Des erreurs se produisent, on encaisse des buts. Il faut être capable d’apporter les bonnes réponses. Cela demande de la force de caractère. Et ça, nous l’avons.»