Les Oilers d’Edmonton ont raté une occasion précieuse de prendre le contrôle de la finale de la Coupe Stanley devant leur public. Malgré l’élan offert par une victoire spectaculaire en Floride, les Albertains se sont inclinés 5-2 face aux Panthers, désormais en avance 3-2 dans la série. Une défaite marquée, encore une fois, par un début de match poussif. Depuis le lancement de cette finale, Edmonton a été systématiquement dépassé en première période. Le cinquième match n’a pas fait exception. Après un début prometteur, les Oilers se sont éteints : aucun tir pendant les onze dernières minutes du premier tiers, deux buts encaissés, et une dynamique brisée.
Le constat est inquiétant. Sur les cinq premiers affrontements, les Panthers ont marqué 11 fois en première période, contre seulement 4 pour les Oilers. Edmonton n’a mené au score que pendant 33 minutes sur plus de 230 jouées. Une statistique qui illustre bien le scénario récurrent : courir après le pointage, avec une marge d’erreur quasi inexistante face à un adversaire discipliné et expérimenté.
L’attaque, pilier de cette équipe tout au long des séries, a connu un net ralentissement. Samedi, après deux périodes, seuls deux tirs à forces égales provenaient des attaquants. Le total final : 8 tirs pour les avants, 9 pour les défenseurs. Une répartition inhabituelle qui souligne la difficulté des Oilers à s’imposer dans l’enclave, un territoire que les Panthers ont verrouillé autour de Sergei Bobrovsky. Même le but tant attendu de Connor McDavid, son premier de la série, n’a pas suffi à raviver une attaque qui s’est montrée inconstante et désorganisée sur les phases importantes. Le jeu de puissance, autre arme clé d’Edmonton, a été neutralisé (0 en 3).
À deux doigts de l’élimination, les Oilers devront trouver des solutions rapidement. Mardi soir, ils se rendront à Sunrise pour tenter de forcer un match no 7. Ils l’ont déjà fait dans ces séries, ils l’ont fait contre ces mêmes Panthers. Mais les limites de leur stratégie de réaction commencent à peser lourd. L’équation est simple : mieux commencer, ou rentrer à la maison sans Coupe.
(Source: lnh.com)
