L’expérience touche à sa fin : après un an passé à dépanner Berne à l’arrière, Joël Vermin retrouve son rôle naturel en attaque depuis l’arrivée de Heinz Ehlers. Le nouveau coach bernois n’a pas hésité longtemps : pour lui, Vermin reste avant tout « un attaquant incroyablement talentueux » qu’il veut revoir à pleine puissance, a-t-il déclaré à la Berner Zeitung. Un recentrage qui relance aussi un débat latent : à 33 ans, et alors qu’il pèse lourd dans la masse salariale du SCB, quelle sera la place de Vermin dans le futur du club ? L’intéressé, lui, ne veut pas en entendre parler : « J’aimerais finir ma carrière à Berne. »
Le passage d’un an à la ligne bleue n’avait pourtant rien d’un pis-aller. L’idée était née chez le directeur sportif Martin Plüss, alors que la profondeur défensive manquait. Vermin avait accepté après réflexion – et découvert un rôle où il se sentait plus impliqué dans la construction du jeu, avec davantage de possession et d’influence. Mais l’arrivée d’Ehlers a inversé la trajectoire. Le premier match après la pause de l’équipe nationale a servi de nouveau point de départ : « Les ajustements commencent enfin à porter leurs fruits », estime Vermin, un peu baladé de ligne en ligne. Or, Vermin est lié à Berne jusqu’en 2026. Le club, s’il souhaite remodeler son effectif, devra passer par des échanges – et son nom revient forcément dans les discussions. Alorx, Vermin au coeur d’un futur trade?
