À Jaca où elle est née – ville d’Espagne dans la communauté autonome d’Aragon, province de Huesca- il y a une patinoire. C’est sur cette surface qu’elle a choisi de s’exprimer. « À Jaca, c’est soit le hockey sur glace soit le foot. J’ai choisi le hockey» dit Nerea Jimenez Lardies, 19 ans, étudiante en littérature espagnole. Et la joueuse du LHC Féminin de reprendre: « Ma formation se fait à distance avec une Université en Espagne» et depuis trois saisons au sein de sa formation (SWHL B). Elle porte le no 8. «Pourquoi le 8? Parce que j’avais 8 ans quand j’ai disputé mon premier match.»

 Avec l’équipe nationale espagnole, cette attaquante de poche, explosive, rapide et qui aime la prise de risque avec tout ce qu’elle comporte, a été vice championne du monde U18 et championne du monde avec l’équipe nationale dans la division II A. « Je marque peu de buts, mais j’ai des assists, sourit-elle. J’aime les systèmes de jeux et la stratégie du hockey. Souhaitant évoluer à un plus haut niveau, c’est mon entraîneur qui m’a conseillé de jouer en Suisse. Ici au LHC, nous sommes six joueuses étrangères pour quatre places. La concurrence est là et le niveau de jeu en deuxième diviion a monté grâce à la venue d’anciens éléments de la Women’s League. » 

Même si pour certains matches l’équipe ne se déplace qu’avec deux lignes, le LHC Féminin occupe actuellement le troisième rang du classement de SWHL B. « Les joueuses étrangères ne font pas toujours la différence », ajoute Nerea Jimenez Lardies, laquelle s’intègre dans ce constat. « Mais l’ensemble est soudé, chacune d’entre nous travaillant pour l’autre. »  La saison prochaine, qui sera sa quatrième ici, elle sera considérée comme joueuse suisse. Son ambition? « C’est évoluer un jour en Women’s League.» Quand? Ses qualités naturelles devraient précipiter le mouvement.